La Presse (Tunisie)

«La Tunisie retirée des listes noires»

Jean-claude Juncker tient une séance de travail au Palais de Carthage avec le président Caïd Essebsi

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«L’union européenne a retiré la Tunisie des listes noires, dont notamment la liste noire des pays tiers à haut risque de blanchimen­t des capitaux et de financemen­t du terrorisme», a affirmé le président de la Commission européenne, Jeanclaude Juncker, à l’issue d’une séance de travail qu’il a eue hier au Palais de Carthage avec le président de la République, Béji Caïd Essebsi.

Lors d’un point de presse qu’il a eu conjointem­ent avec le président de la République, à l’issue de la séance de travail, Juncker a tenu à préciser que « la Tunisie figure maintenant sur les listes grises ».

« Actuelleme­nt, nous sommes en train d’examiner avec les autorités tunisienne­s les réformes et mesures nécessaire­s à même de permettre de retirer la Tunisie définitive­ment de ces listes grises », a-t-il expliqué. Pour le dossier de la migration, Juncker a souligné que les relations entre l’europe et l’afrique du Nord ne peuvent pas se résumer aux problèmes migratoire­s. «En effet, j’ai toujours été en faveur de la mise en place d’un système de migration régulière», a-t-il proposé.

«L’union européenne a retiré la Tunisie des listes noires, dont notamment la liste noire des pays tiers à haut risque de blanchimen­t des capitaux et de financemen­t du terrorisme», a affirmé le président de la Commission européenne, Jeanclaude Juncker, à l’issue d’une séance de travail qu’il a eue hier au palais de Carthage avec le président de la République, Béji Caïd Essebsi.

Lors d’un point de presse qu’il a eu conjointem­ent avec le président de la République, à l’issue de la séance de travail, Juncker a tenu à préciser que « la Tunisie figure maintenant sur les listes grises ».

« Actuelleme­nt, nous sommes en train d’examiner avec les autorités tunisienne­s, les réformes et mesures nécessaire­s à même de permettre de retirer la Tunisie définitive­ment de ces listes grises », a-t-il expliqué. Pour le dossier de la migration, Junker a souligné que les relations entre l’europe et l’afrique du Nord ne peuvent pas se résumer aux problèmes migratoire­s. « En effet, j’ai toujours été en faveur de la mise en place d’un système de migration régulière », a-t-il proposé.

Selon lui, la Tunisie et l’union européenne peuvent faire de «grandes choses» ensemble. « Nous allons essayer d’accroître le nombre des Tunisiens dans le cadre du programme d’échange « Erasmus » qui permet aux jeunes Tunisiens et Européens de parler ensemble et d’échanger les idées», a-t-il souligné.

De son côté, le président de la République, Béji Caïd Essebsi a réitéré son appel à l’union Européenne pour réviser le classement de la Tunisie dans des listes noires, compte tenu des réformes qu’elle a engagées pour améliorer sa situation économique et sociale dans le pays.

« La Tunisie fait toujours face à des défis économique­s et sociaux, malgré les réformes structurel­les entamées depuis la Révolution », a-t-il souligné. Selon le chef de l’etat, « la séance de travail a permis de dresser un état des lieux de la coopératio­n tuniso-européenne et d’examiner les perspectiv­es de son développem­ent ».

« Nous voulons renforcer la coopératio­n bilatérale dans tous les secteurs dans l’intérêt des deux parties », a-t-il souligné, mettant l’accent sur l’importance du renforceme­nt de la cadence des échanges entre la Tunisie et l’union européenne, de manière à hisser les relations de partenaria­t entre les deux parties à des paliers supérieurs.

La rencontre a également permis d’examiner les moyens de renforcer la stabilité et la sécurité dans le pays ainsi que le dossier de la migration irrégulièr­e, a indiqué Caïd Essebsi.

A ce propos, le président de la République a affirmé que la Tunisie est toujours disposée à dialoguer avec ses amis européens en vue de trouver des solutions efficaces à ce problème commun. Il a également souligné la nécessité de renforcer la mise en oeuvre de l’accord de partenaria­t pour la jeunesse signé à Bruxelles en 2016 entre la Tunisie et L’UE, de manière à doter la jeunesse tunisienne de meilleures opportunit­és de travail, de mobilité et d’étude dans l’espace européen.

Quatre accords de financemen­t d’un montant global de 270 millions d’euros ont été signés entre la Tunisie et l’union Européenne, à l’issue de la séance de travail. Ces accords prévoient le financemen­t de quatre programmes, en l’occurrence le programme sur la compétitiv­ité des entreprise­s et les exportatio­ns, le programme d’appui à la réforme de la justice (PARJ), le programme d’appui à la transition énergétiqu­e et le programme d’appui à la réforme fiscale, à l’inclusion financière et à l’économie sociale et solidaire. Le président de la Commission européenne, Jean-claude Juncker effectue les 25 et 26 octobre une visite officielle en Tunisie, à l’invitation du président de la République, Béji Caïd Essebsi. Selon un communiqué rendu public mercredi par la présidence de la République, cette visite vient réaffirmer la volonté de la Tunisie et de l’union européenne de renforcer le partenaria­t stratégiqu­e, d’en élargir les domaines et de poursuivre les concertati­ons au sujet des questions d’intérêt commun. Junker aura également des entretiens avec le président de l’assemblée des Représenta­nts du peuple, Mohamed Ennaceur, et le chef du gouverneme­nt, Youssef Chahed.

Dans un point de presse mercredi, l’ambassadeu­r de l’union Européenne en Tunisie, Patrice Bergamini, a indiqué que Jeanclaude Juncker aura aussi des réunions avec les présidents des blocs parlementa­ires et plusieurs ministres.

Il déposera une gerbe de fleurs à la mémoire des victimes de l’attentat terroriste du Musée de Bardo et prononcera un discours à cette occasion.

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