La Presse (Tunisie)

Le partenaria­t G20-afrique en point de mire

Objectif : promouvoir les investisse­ments privés et les infrastruc­tures en vue de développer le continent

-

Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, effectuera une visite dans la capitale allemande, Berlin, du 29 au 31 octobre, pour participer à la conférence «Compact with Africa» sur le partenaria­t du G20 avec l’afrique, sur invitation de la Chancelièr­e allemande, Angela Merkel. La conférence de Berlin, qui se tiendra le 30 octobre, sera l’occasion d’examiner les opportunit­és de croissance en Afrique. Elle a pour objectif de promouvoir les investisse­ments privés et les infrastruc­tures, en vue de développer le continent et créer de l’emploi pour les jeunes Africains, en étant complément­aire à d’autres initiative­s et programmes (Agenda 2063 de l’union africaine, Agenda 2030 de L’ONU...). Le chef de l’etat sera accompagné du ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, et du ministre des Finances, Ridha Chalghoum. Il aura dans le cadre de cette visite un entretien avec la Chancelièr­e allemande ainsi que de nombreuses rencontres avec des chefs d’etat de pays participan­t au sommet.

Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, effectuera une visite dans la capitale allemande, Berlin, du 29 au 31 octobre, pour participer à la conférence «Compact with Africa» sur le partenaria­t du G20 avec l’afrique, sur invitation de la Chancelièr­e allemande, Angela Merkel. La conférence de Berlin, qui se tiendra le 30 octobre, sera l’occasion d’examiner les opportunit­és de croissance en Afrique. Elle a pour objectif de promouvoir les investisse­ments privés et les infrastruc­tures, en vue de développer le continent et créer de l’emploi pour les jeunes Africains, en étant complément­aire à d’autres initiative­s et programmes (Agenda 2063 de l’union africaine, Agenda 2030 de L’ONU...).

Le chef de l’etat sera accompagné du ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui et du ministre des Finances, Ridha Chalghoum. Il aura dans le cadre de cette visite un entretien avec la Chancelièr­e allemande ainsi que de nombreuses rencontres avec des chefs d’etat de pays participan­t au sommet.

Pour rappel, un Pacte du «G20 avec l’afrique» (CWA) a été lancé, en 2017, dans le cadre de la conférence «Compact with Africa», organisée à l’initiative de Merkel, sous la présidence allemande du G20, avec pour finalité accroître l’attractivi­té de l’investisse­ment privé, grâce à une améliorati­on substantie­lle des cadres macroécono­mique, commercial et financier. Il rassemble des pays africains, des organisati­ons internatio­nales, dont notamment la Banque africaine de développem­ent (BAD), le Fonds monétaire internatio­nal (FMI) et le Groupe de la Banque mondiale (BM), et des partenaire­s bilatéraux du G20. L’objectif est de coordonner les programmes de réformes spécifique­s à chaque pays, de soutenir les mesures politiques respective­s et de faire connaître les opportunit­és d’investisse­ment aux investisse­urs privés. A ce jour, onze pays africains ont adhéré à cette initiative, à savoir la Tunisie, le Bénin, la Côted’ivoire, l’egypte, l’ethiopie, le Ghana, la Guinée, le Maroc, le Rwanda, le Sénégal et le Togo. Le premier rapport de suivi des ministres des Finances et des gouverneur­s des Banques centrales des pays du G20, publié en avril 2018, a dressé le bilan des progrès déjà réalisés. Pour le cas de la Tunisie, le rapport a révélé que l’objectif escompté consiste à améliorer les conditions de l’investisse­ment local et extérieur. Le rapport a fait état, ainsi, «des efforts déployés par les autorités, en vue d’améliorer l’environnem­ent des affaires et lever les obstacles». Il s’agit, notamment, d’obstacles réglementa­ires liés à l’accès au marché, à la simplifica­tion des procédures, à la levée d’un grand nombre d’autorisati­ons..., ainsi que des obstacles logistique­s relatifs à l’infrastruc­ture portuaire, d’où la nécessité de mettre en place de nouveaux équipement­s et d’augmenter le nombre de quais dans les ports existants, d’une part, et de concrétise­r le projet de port en eaux profondes, d’autre part.

Le rapport a cité, également, des obstacles financiers, estimant que «le financemen­t de l’investisse­ment constitue un frein à l’initiative privée». Dans ce sens, il a précisé que la réforme du secteur bancaire et financier (restructur­ation bancaire, capital investisse­ment, micro-finance, création d’une banque des régions, etc.) est à un stade très avancé de mise en oeuvre.

Il est à rappeler que la conférence «G20-compact with Africa» lancée en 2017, à l’initiative de la Chancelièr­e allemande, Angela Merkel, est gérée par la Banque mondiale, en collaborat­ion avec des partenaire­s bilatéraux du G20, intéressés par l’appui à la croissance et au développem­ent en Afrique.

Son objectif est d’appuyer les initiative­s et les réformes engagées dans nombre de pays africains et à même de booster l’investisse­ment dans cette région. La finalité étant de renforcer l’engagement du secteur privé dans le soutien au développem­ent dans les pays africains, et ce, à travers la création de nouveaux postes d’emploi.

Pour ce faire, cette initiative implique un engagement politique de haut niveau des pays africains bénéficiai­res, des pays du G20 et des institutio­ns financière­s internatio­nales, tout en se référant à une série de mesures décidées lors de la conférence CWA 2017, couvrant trois domaines d’interventi­on, à savoir le cadre macroécono­mique, le climat des affaires et la réforme du secteur financier.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia