Au stade des certitudes
Les Cabistes sont conscients de ce qui peut les attendre en cours de route
Les fans cabistes ont fêté la récente victoire contre le CA pendant de longs moments après le match. Non pas parce que c’est le club de Bab Jedid — il n’est plus ce qu’il était — mais parce que tout simplement ce sont trois nouveaux points qui sont venus s’ajouter au compteur. Le CAB a gagné quatre fois et a fait deux matches nuls jusqu’ici. Et quand on commence aussi bien une nouvelle saison, il y a de quoi mobiliser du monde à Bizerte. Le sport, et plus particulièrement le football, est en train de devenir l’opium des Tunisiens si ce n’est déjà fait. A voir comment les supporters de nos clubs se comportent, on comprend aisément qu’il s’agit d’un «passe-temps» inégalable. Chaque rencontre est une fête ou du moins elle devrait l’être. On n’a pas idée de ce que le football donne comme sensation. Il donne du bonheur quand on gagne et rend des supporters tristes lorsque leur équipe favorite laisse des plumes.
Au CAB, les choses se passent bien jusqu’à présent et la qualité du jeu développé laisse présager un bel avenir. Les camarades de Khémaïes Thamri possèdent le talent nécessaire pour aller loin dans l’exercice actuel. Mais attention ! le CSS, L’EST et L’ESS sont toujours là et savent parfaitement ce que veut dire l’endurance.
Savoir gérer les situations difficiles
Dans un championnat au cours duquel on dispute 26 matches, il y a des cycles favorables et d’autres moins évidents. On ne peut durant tout ce long parcours être toujours au summum de la forme. Il y a des moments de baisse de régime. Et c’est là qu’il va falloir se montrer fort, sortir avec le moins de dégâts possibles. Les Cabistes sont conscients de ce qui peut les attendre en cours de route. Avertis, ils sont loin de prendre la grosse tête. Ils ont les pieds sur terre et bien ancrés mais cela ne les empêche pas d’être ambitieux. Il suffit de se rappeler leurs déclarations. Rien de plus légitime ! Maintenant, il ne reste plus au comité directeur que de bien les accompagner. Il faut y croire. C’est cette saison ou jamais.