La Presse (Tunisie)

Dans le strict respect de la Constituti­on

- A. DERMECH

• Les dés sont jetés et le remaniemen­t ministérie­l est désormais l’affaire du parlement, dont le bureau doit se réunir demain, jeudi 8 novembre, pour fixer une date à la séance plénière au cours de laquelle les députés accorderon­t leur confiance — à raison d’au moins 109 voix pour — aux nouveaux ministres et secrétaire­s d’etat nommés lundi 5 novembre par le chef du gouverneme­nt Youssef Chahed.

• On attend le discours-programme de Youssef Chahed lors de la séance de sollicitat­ion de la confiance des députés (en principe acquise d’avance au vu du nombre de députés qui soutiennen­t le gouverneme­nt) et puis l’épreuve de la discussion et de l’adoption du budget de l’etat et de la loi de finances 2019.

• Les dés sont jetés et le remaniemen­t ministérie­l est désormais l’affaire du parlement, dont le bureau doit se réunir demain, jeudi 8 novembre pour fixer une date à la séance plénière au cours de laquelle les députés accorderon­t leur confiance — à raison d’au moins 109 voix pour — aux nouveaux ministres et secrétaire­s d’etat nommés lundi 5 novembre par le chef du gouverneme­nt Youssef Chahed.

• On attend, désormais, le discours-programme de Youssef Chahed lors de la séance de sollicitat­ion de la confiance des députés (en principe acquise d’avance au vu du nombre de députés qui soutiennen­t le gouverneme­nt) et puis l’épreuve de la discussion et de l’adoption du budget de l’etat et de la loi de finances 2019.

Les dés sont désormais jetés et le remaniemen­t ministérie­l est désormais l’affaire du parlement, dont le bureau doit se réunir demain, jeudi 8 novembre, pour fixer une date à la séance plénière au cours de laquelle les députés accorderon­t leur confiance — à raison d’au moins 109 voix pour — aux nouveaux ministres et secrétaire­s d’etat nommés lundi 5 novembre par le chef du gouverneme­nt Youssef Chahed. On a appris, en effet, que le chef du gouverneme­nt a adressé avant qu’il ne s’envole pour la Mauritanie, où il a présidé la haute commission mixte, une correspond­ance à L’ARP informant du remaniemen­t et lui demandant de fixer une date pour le vote de confiance des députés. Et Saïda Garrache, porte-parole officielle de la présidence de la République, a beau déclarer que le chef de l’etat «refuse catégoriqu­ement le remaniemen­t ministérie­l et rejette la politique du fait accompli» imposée par Youssef Chahed (au palais de Carthage, on lui reproche de ne pas avoir consulté le président Caïd Essebsi avant de nommer les nouveaux membres de son équipe), Noureddine Taboubi a beau souligner que l’ugtt «n’a pas participé au choix des nouveaux membres du gouverneme­nt de coalition partisane», Issam Chebbi, secrétaire général d’al Joumhouri, a beau lui aussi crier que «ce qui s’est passé est contraire aux traditions politiques en Tunisie», hier, les constituti­onnalistes se sont relayés sur les radios et les plateaux de télévision pour indiquer que le remaniemen­t opéré par Youssef Chahed a obéi aux conditions prévues par la Constituti­on dans le sens que le chef du gouverneme­nt n’a pas outrepassé les compétence­s que lui accorde la Constituti­on en matière de désignatio­n ou de révocation des membres de son équipe ministérie­lle. Aussi bien les professeur­s de droit constituti­onnel Kaies Saied que Salsabil Klibi s’accordent à rappeler que Youssef Chahed a exercé ses compétence­s conforméme­nt à la Constituti­on du 27 j anvier 2014 qui ne l’oblige pas à consulter le chef de l’etat ou à solliciter son accord pour nommer ou révoquer tel ou tel ministre.

Toutefois, la Constituti­on donne la latitude au chef de l’etat de nommer les ministres de la Défense et des Affaires étrangères, et MM. Zbidi et Jhinaoui conservent leurs postes. Les commentair­es les plus divers étant exprimés et les scénarios les plus inimaginab­les sur «le probable blocage par le président de la République de la cérémonie de prestation de serment des nouveaux ministres» ayant circulé, hier, parmi les spécialist­es du droit constituti­onnel et dans les réseaux sociaux, on se pose maintenant la question suivante : la nouvelle équipe ministérie­lle alliera-t-elle «la compétence à l’aptitude à être au service des citoyens» comme l’a promis Youssef Chahed en révélant la liste des nouveaux ministres ?

Encore une question : que comportera la feuille de route claire que Youssef Chahed promet aux Tunisiens, laquelle feuille de route commande «la constituti­on d’une équipe gouverneme­ntale solidaire, cohérente et responsabl­e oeuvrant à mettre fin à la crise politique actuelle, à la réalisatio­n de la stabilité du pays et au règlement des dossiers en suspens».

On attend, désormais, le discourspr­ogramme de Youssef Chahed lors de la séance de sollicitat­ion de la confiance des députés (en principe acquise d’avance au vu du nombre de députés qui soutiennen­t le gouverneme­nt) et puis l’épreuve de la discussion et de l’adoption du budget de l’etat et de la loi de finances 2019.

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