La Presse (Tunisie)

Entre classiques et nouvelles production­s

- M.M.

Une section qui vient souligner le rôle des JCC comme plateforme de découverte et lieu de rencontre des talents arabes et africains, toutes génération­s confondues, mais, également, leur engagement militant en faveur de tous les combats justes.

Les Journées cinématogr­aphiques de Carthage (JCC) renouvelle­nt cette année l’expérience de la section «Focus», introduite en 2017, par une présence du cinéma de quatre nouveaux pays invités d’honneur de sa 29e édition qui se poursuit jusqu’au 10 novembre. Il s’agit du Sénégal, de l’irak, de l’inde et du Brésil qui représente­nt respective­ment l’afrique subsaharie­nne, le Monde arabe, l’asie et l’amérique latine.

Une section qui vient souligner le rôle des JCC comme plateforme de découverte et lieu de rencontre des talents arabes et africains, toutes génération­s confondues, mais, également, leur engagement militant en faveur de tous les justes combats.

Les Journées cinématogr­aphiques de Carthage (JCC) renouvelle­nt cette année l’expérience de la section «Focus», introduite en 2017, par une présence du cinéma de quatre nouveaux pays invités d’honneur de sa 29e édition qui se poursuit jusqu’au 10 novembre. Il s’agit du Sénégal, de l’irak, de l’inde et du Brésil qui représente­nt respective­ment l’afrique sub-saharienne, le Monde arabe, l’asie et l’amérique latine.

Une section qui vient souligner le rôle des JCC comme plateforme de découverte et lieu de rencontre des talents arabes et africains, toutes génération­s confondues, mais, également, leur engagement militant en faveur de tous les justes combats.

Le public pourra ainsi s’ouvrir sur le cinéma irakien, qui connaît un blocus culturel depuis une décennie, à travers la (re)découverte de 18 films (essentiell­ement au cinéma l’africa) alliant des classiques et autres récentes production­s. Autre pays invité d’honneur : le Sénégal. Un choix qui a été, par ailleurs, fortement salué et qui vient souligner le rôle important qu’a joué la cinématogr­aphie de ce pays dans la fondation même du festival. Rappelons que le premier Tanit d’or de l’histoire des JCC a été attribué en 1966 à Sembene Ousmane pour «La Noire de…» et que ce cinéaste était aussi le compagnon de route de Tahar Cheriaâ, fondateur des JCC. 14 films à (re) voir dans cette section, dont une grande majorité est accueillie par la salle Le Mondial à Tunis. La culture sénégalais­e est représenté­e aussi par le Ballet national du Sénégal dans le cadre des activités événementi­elles du festival.

Le focus sur le cinéma brésilien propose une sélection alléchante de 11 films. Le public pourra, ainsi, se faire sa petite idée sur l’évolution de la cinématogr­aphie brésilienn­e et ses différents aspects. On cite, entre autres, le fameux «Central do Brasil» de Walter Salles produit en 1998 et qui a reçu l’ours d’or du festival internatio­nal du film de Berlin. A (re)voir absolument! A ne pas rater, également, «Aquarius» de Kleber Mendoça Filho produit en 2016 et projeté, la même année, au Festival de Cannes dans le cadre de la compétitio­n officielle. Les cinéphiles auront l’occasion de découvrir «Cinema Novo», un essai filmique, politique et poétique qui évoque les grands films du mouvement cinématogr­aphique brésilien Cinema Novo. De nombreuses interviews des réalisateu­rs Nelson : Pereira dos Santos, Glauber Rocha, Leon Hirszman, Joaquim Pedro de Andrade, Ruy Guerra, Walter Lima Jr ou encore Paulo César Saraceni. Le cinéma indien sera présent avec 8 films.

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