Le médecin de famille au coeur du débat
La Société tunisienne de médecine générale et médecine de famille (Stmgf) organisera le 2e Congrès national de médecine générale et médecine de famille, du 9 au 11 novembre 2018 à Hammamet, en partenariat avec mille médecins, dont 224 conférenciers et animateurs d’ateliers venant de Tunisie, d’algérie, du Maroc, d’angleterre et de France, a déclaré lundi à l’agence TAP, Mondher Karray, président du congrès. Les médecins participant traiteront, dans le cadre de cette rencontre, des nouveautés scientifiques dans plusieurs spécialités de médecine, dont la gériatrie, la psychologie, la pédopsychologie, la nutrition, les maladies cardiovasculaires, à travers 36 ateliers appliqués, neuf sessions de formation, 12 conférences, 11 infos, 6 workshops, 17 interventions et 4 rencontres de réflexion. Les rencontres de réflexion porteront sur des thématiques variées permettant ainsi la participation de plusieurs intervenants du ministère de la Santé et de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam). Elles aboutiront à des recommandations qui seront soumises audit ministère, a précisé le président du congrès. Selon l’organisation mondiale de la Santé (OMS), le recours au médecin de famille peut favoriser la résolution de 80% des problèmes de santé, a indiqué Karray. Parmi les problématiques qui seront exposées dans le cadre de ce congrès figurent le manque des médicaments dans le pays, leur cherté , la nécessité de l’incitation des laboratoires tunisiens à fabriquer les médicaments génériques et la migration des médecins tunisiens.
Dix ateliers seront consacrés dans le cadre de ce congrès à l’élaboration de guides sur l’exercice de la profession de médecine générale et de médecine de famille afin d’unifier la pratique de ce métier, parmi les médecins, à travers le pays, a encore précisé le président du congrès.