La campagne n’a pas encore démarré
Prévue, à chaque saison, au début du mois de novembre, la campagne oléicole n’a pas encore démarré. Elle n’a pas créé la dynamique d’antan dans la forêt de Zarzis à cause tout simplement des pluies diluviennes qui se sont abattues dernièrement sur la région. Les agriculteurs étaient contraints, malgré eux, de reporter l’opération de collecte des olives. A signaler aussi que nombreux sont les agriculteurs qui ont vendu leur production sur pied avant la cueillette, à cause du manque de main-d’oeuvre. Dans les souks hebdomadaires et les points d’achat provisoires campés à l’occasion dans des endroits bien connus, la «wiba» d’olives qui équivaut à 40 kg coûte maintenant entre 40 et 50 D. Les 75 huileries installées dans la délégation sont prêtes à recevoir les 45 000 tonnes d’olives. Et pour l’extraction de l’huile, les «fellahs» ont le choix entre les huileries qui sont équipées de superpresse et les huileries traditionnelles.
L’office des terres domaniales (OTD) a procédé à la vente aux enchères publiques de la production de 13 lots sis dans la localité de Chammakh, pour un montant de quatre millions de dinars, à des acheteurs venus de Jerba, Médenine, Tataouine, Sfax et Sidi Bouzid. Cette semaine, les conditions climatiques sont bonnes et les pistes agricoles praticables. La forêt, baptisée «capitale des oliviers», s’anime.