Le Kenya veut réintégrer la CAN féminine
La Fédération kényane de football (KFF) a saisi le Tribunal arbitral du sports (TAS), l’instance suprême en matière de litiges sportifs, afin de protester contre la décision de la Confédération africaine de football (CAF) qui a réintégré l’équipe équato-guinéenne en Coupe d’afrique des nations féminine 2018, a annoncé la KFF. Cette dernière, qui avait accusé la Guinée-équatoriale d’avoir aligné une joueuse inéligible, a dans un premier temps obtenu la disqualification du Nzalang et donc la qualification de son équipe pour la phase finale du tournoi (17 novembre-1er décembre au Ghana), avant que la CAF ne revienne sur ce choix.
Dans un communiqué, les dirigeants expliquent avoir «pour objectif que le Kenya soit inclus dans le tournoi et/ou que celui-ci ne débute pas avant que l’affaire ne soit résolue» par le TAS et la CAF.
Pour rappel, la Guinée-équatoriale était déjà sous le coup d’une sanction de la Fifa pour des faits similaires lors des qualifications pour le tournoi de football des Jeux olympiques, Rio 2016. Une suspension qui empêche le pays, en cas de qualification au Ghana, de disputer la Coupe du monde, France 2019.
Avec cette nouvelle décision, la Guinée-équatoriale va pourvoir participer à la CAN 2018 dans le groupe B au lieu et place du Kenya, éjecté. Elle évoluera aux côtés du Nigeria, de la Zambie et de l’afrique du Sud.
Le groupe A est composé du Ghana (pays hôte), du Cameroun, du Mali et de l’algérie.
Les trois premiers à l’issue du tournoi se qualifieront pour la Coupe du monde 2019 en France.