Pas de devoirs après les vacances d’hiver
Contrairement à ce qui avait été annoncé, la Fédération générale de l’enseignement secondaire (Fges) n’a pas réussi à garantir une semaine de cours en lieu et place de la semaine bloquée. Celle-ci devait se dérouler du 3 au 8 décembre. Par contre, elle est parvenue à réaliser un «exploit». Celui de faire capoter et la semaine bloquée et la semaine de cours promise.
Contrairement à ce qui avait été annoncé, la Fédération générale de l’enseignement secondaire (Fges) n’a pas réussi à garantir une semaine de cours en lieu et place de la semaine bloquée. Celle-ci devait se dérouler du 3 au 8 décembre. Par contre, elle est parvenue à réaliser un «exploit». Celui de faire capoter et la semaine bloquée et la semaine de cours promise.
Chaque jour, les élèves pointent pour vérifier s’ils vont passer les devoirs selon les calendriers affichés dans les collèges et lycées ou avoir des cours. L’écrasante majorité d’entre eux sont obligés de revenir chez eux ou rester à traîner dans la rue.
Les parents sont partagés entre leurs obligations professionnelles et les nouvelles exigences comme le fait d’accompagner les enfants à l’école, notamment, quand il s’agit de collégiens. Ils ne peuvent laisser leurs enfants seuls pendant ces heures de devoirs non accomplis. Devant cette situation inédite et insolite, le ministre de l’education s’est voulu précis en annonçant à qui de droit qu’il n’est pas question de faire subir aux élèves des examens après les vacances d’hiver. Cellesci sont prévues, justement, du 17 décembre 2018 au 2 janvier 2019.
Ces vacances ne doivent pas être consacrées à d’autres révisions mais au repos après un trimestre très éprouvant. En d’autres termes, le syndicat du secondaire peut se rattraper en proposant à ses troupes de programmer les devoirs non effectués durant la dernière semaine avant les vacances.
C’est l’unique possibilité acceptable pour le ministère. Les enseignants, pour leur part, ont été pris dans un tourbillon et nombreux sont ceux qui ne sont pas convaincus des démarches suivies par la Fges. Malheureusement, une grande partie s’est trouvée à l’intérieur de cet engrenage et ne pouvait pas s’en délivrer facilement. Les menaces d’escalade de la partie syndicale ne contribuent pas à détendre l’atmosphère. Le rappel à l’ordre du ministère quant à la retenue sur salaire, lui aussi, n’est pas pour calmer le jeu. Sans parler de l’absence totale d’intermédiaire pour aider les deux parties à sortir de la crise.
Chacun se dit prêt à entamer des négociations mais sans trop de conviction. Les positions annoncées demeurent aux antipodes les unes des autres.
La Fges s’obstine à revendiquer le doublement de nombreuses primes et l’obtention d’avantages qui relèveraient beaucoup plus des négociations salariales de la Fonction publique.
En tout cas, ce conflit continue d’envenimer la situation sans qu’il y ait le moindre espoir de solution à l’horizon. L’impact de cet énième conflit entre la Fges et le ministère de l’education sera très négatif à tous les niveaux puisqu’il touchera les aspects sociaux, pédagogiques et psychologiques des familles et de l’ensemble des élèves.