Le salut par le foot…
Aun moment où le monde a tendance à fermer ses frontières sociales et économiques, le football avec ses différents enjeux a pris une importance telle qu’il est devenu une part de la culture nationale dans de nombreux pays, au point d’être considéré comme un «langage universel»
Si la mise en relation entre le sport et le patrimoine semblait dans le passé tout à fait étonnante, des liens solides entre les deux sont désormais admis et tout particulièrement dans le football.
Le but d’inscrire le football au Patrimoine culturel immatériel de l’unesco est de faire reconnaître l’enjeu d’ouverture sociale et culturelle que porte le football qui, avant d’être une question de compétition ou d’argent, est d’abord le sport le plus universel, un véritable langage dont les passionnés du monde entier parlent avant même de maîtriser leur propre langue, un trait d’union entre les territoires et les pays.
Le football est, en effet, un modèle d’exemplarité, de valeurs partagées. Football et patrimoine sont deux notions sans lien de prime abord tant leurs univers respectifs semblent disjoints. Pour autant, penser le patrimoine sportif n’est pas chose aisée. L’institutionnalisation du patrimoine est à la fois évolutive, problématique,
Depuis quelques décennies, le fait sportif est en passe d’acquérir un nouveau statut, celui d’une culture de plus en plus partagée qui autorise à ne plus voir le patrimoine sportif comme une anomalie. Il permet de porter un regard nouveau sur les enjeux fondamentaux, en brisant toutes les barrières, pour lui ouvrir les portes de la tolérance, du partage et du respect. Le football est bien plus qu’un sport, c’est un symbole universel d’optimisme qui a ce pouvoir naturel de dessiner des sourires sur les visages des jeunes, les accompagner dans l’apprentissage de la vie.
voire polémique. Il convient à cet effet de questionner les enjeux. Mais ce n’est pas le seul niveau d’analyse dont peuvent s’emparer les réflexions. Cela peut, en effet, faire appel à une mobilisation internationale autour d’une figure majeure considérée comme patrimoine. C’est l’objet de débats aujourd’hui, mais à un niveau plus formalisé.
L’attribution au football d’un label spécifique, au titre du patrimoine, est de nature à recouvrer des enjeux économiques et symboliques croisant des niveaux d’intervention certes complexes. En effet, pendant longtemps, activité physique et compétition sportive ne semblaient pas devoir porter de dimension culturelle et encore moins patrimoniale. Mais depuis quelques décennies, le fait sportif est en passe d’acquérir un nouveau statut, celui d’une culture de plus en plus partagée qui autorise à ne plus voir le patrimoine sportif comme une anomalie. Il permet de porter un regard nouveau sur les enjeux fondamentaux, en brisant toutes les barrières, pour lui ouvrir les portes de la tolérance, du partage et du respect.
Le football est bien plus qu’un sport, c’est un symbole universel d’optimisme qui a ce pouvoir naturel de dessiner des sourires sur les visages des jeunes, les accompagner dans l’apprentissage de la vie. Il a un double impact, celui de sensibiliser un maximum d’individus et faire avancer les sociétés vers le même horizon, le même destin, celui de la paix.