Plus fort, plus haut, plus loin…
La grandeur fraîchement affichée face à Al-ahly en finale de la Ligue des champions, on en redemande. Car c’est seulement par le biais de la constance et de la régularité dans le top niveau qu’on peut aspirer à la dimension mondiale tant escomptée.
La grandeur fraîchement affichée face à Al-ahly en finale de la Ligue des champions, on en redemande. Car c’est seulement par le biais de la constance et de la régularité dans le top niveau qu’on peut aspirer à la dimension mondiale tant escomptée.
Dès aujourd’hui, l’espérance Sportive de Tunis sera aux Emirats Arabes Unis où elle prendra part à la coupe du monde des clubs qui se déroulera à Abou Dhabi du 12 au 22 courant. Faire oublier la décevante participation à la même joute en 2011 quand l’aventure des «Sang et Or» avait été écourtée d’emblée face au club qatari d’«essad» (1-2), tel sera le principal objectif de notre représentant.
En effet, le temps est venu pour que l’espérance soit la troisième équipe africaine à aller en finale, à l’instar du Toutpuissant Mazembe 2011 et du Raja Club Athletic (Maroc) en 2013.
A cette époque, tous les supporters de l’équipe de Bab Souika ont été pris de court et désagréablement surpris par le représentant qatari et par la piètre prestation de l’espérance. Pourtant, L’EST comptait dans ses rangs Youssef Msakni, Oussama Darragi et Yannick Ndjang qui étaient au sommet de leur art sous la houlette de Nabil Maâloul.
Ce fut une mésaventure à oublier, mais dont il faut tirer le maximum d’enseignements. Il y a d’abord le fait qu’il n’est plus permis de snober les clubs des pays du Golfe qui n’ont plus rien à envier aux nôtres.
D’ailleurs, comme «l’histoire est un éternel recommencement» comme on dit, L’EST devrait ouvrir fort probablement contre Nadi Al-aïn (EAU) si ce dernier arrivait à prendre le dessus sur Team Wellington (Nouvelle-zélande) en match d’ouverture programmé ce mercredi.
Pour aller donc loin dans cette prestigieuse compétition planétaire, il faudra d’abord en découdre avec un adversaire arabe.
Profiter de la période faste
Pour pouvoir atteindre la dimension mondiale, il faudra avant tout s’affirmer en tant qu’interlocuteur dominant sur les plans arabe et africain. Il ne suffit pas d’en être le tenant des titres (arabe et africain). Il faudra toujours le rappeler d’une manière constante.
Avec le vent en poupe ponctué d’une longue série rose sur le plan local et continental, l’espérance devrait normalement confirmer la forme pimpante qu’elle ne cesse d’afficher depuis plus de deux mois. Mais pour ce faire, Mouîne Chaâbani doit passer un fort message de sérieux et d’application (surtout tactique) à ses joueurs qui seront appelés à puiser au fond de leurs ressources dès leur entrée en lice. Tous les regards des férus de football seront focalisés sur cet événement mondial dans lequel tous les genres de football seront représentés. Bien évidemment, le Real Madrid, tenant de la couronne mondiale pour la énième fois, sera le super favori de cette édition, mais rien n’est gagné d’avance. L’essentiel sera de défendre crânement les couleurs du doyen des clubs tunisiens qui est tenu d’être en quête d’un nouvel honneur à afficher glorieusement lors des festivités du centenaire qui démarreront au début de l’année 2019. Youssef Blaïli, Anice Badri, Khalil Chammam, Yassine Khénissi et tous leurs coéquipiers ont largement les moyens de nous épater et de nous prouver que ce n’est pas par hasard qu’ils ont cartonné Al Ahly d’egypte (3-0) en finale de la Ligue des champions. Il faut juste y croire !