«La Chabiba est en régression grave»…
… selon l’enfant du club, la JSK est victime d’un désordre administratif
«Depuis des années, rien ne change du côté de la JSK. En dépit de ses résultats en dents de scie et de son visage méconnaissable à certains moments de la compétition, la Chabiba a tout de même réussi l’essentiel au terme du championnat après une saison agitée à cause des contestations des joueurs et le nombre remarquable de grèves. Un parcours qui n’est pas très satisfaisant pour le public aghlabide. Cela peut s’expliquer par les soucis budgétaires, l’absence de ressources financières et du manque d’expérience des dirigeants. Le club est embourbé dans des problèmes qui ont eu leurs conséquences sur les différentes sections et les différentes catégories. Heureusement, les joueurs n’ont pas manqué à l’appel et ils ont montré une rage de vaincre pour remporter des rencontres importantes pour le maintien de l’équipe. Les Aghlabides ont tourné la page de cette saison mais ils n’ont pas absorbé les conséquences. Il est à rappeler que les joueurs ont travaillé dans des conditions difficiles. En revanche, ils étaient confrontés à l’inattention des responsables du club. Face à l’ingratitude des dirigeants, plusieurs éléments ont cherché la fuite et ils n’ont pas prolongé leurs engagements comme Bnina, Kalaï, Munduga, Abbès, Laâmari et Sylla. Le groupe est désarticulé en l’absence de réaction sérieuse pour sauver l’équipe.»
«Les mêmes erreurs !»
«Au début de cette saison, la tenue de L’AG a eu ses conséquences sur la préparation de la nouvelle saison. La modestie de l’effectif et les problèmes de la saison écoulée ont eu des conséquences fâcheuses sur l’équipe. Les Sassi, Laâouichi, Bouchniba, Bacha, Traoré et Salhi n’ont pas été contactés de la part des dirigeants aghlabides. Ils ont souffert du retard de leurs salaires. Leur reprise avec leurs camarades a été tardive. Ce retard a chambardé le travail du staff technique qui n’a pas pu continuer sous la pression des supporters. La JSK manque de stabilité technique. Après les Ben Romdhane, Khouaja et Derbal c’est Mouelhi qui prend la relève. Cette situation catastrophique est causée par l’intervention des intrus pour orienter le choix des dirigeants. Malheureusement, des enfants du club, des responsables ou anciens joueurs cherchent à déstabiliser le groupe pour leurs intérêts personnels. La faiblesse des nouveaux dirigeants et le manque de ressources budgétaires aggravent la décadence du club et nous nous attendons au pire cette saison à moins que des solutions urgentes soient prises».