La Presse (Tunisie)

«Nous ne pouvons pas vivre sans de grandes ambitions»

Les joueurs n’ont pas besoin d’être motivés. C’est qu’on ne dispute pas tous les jours une Coupe du monde des clubs.

- Walid NALOUTI

Quelles sont les dispositio­ns de l’espérance de Tunis en prévision du Mondial des clubs avant d’embarquer pour les Emirats ?

J’espère que nous serons fin prêts pour aborder la Coupe du monde des clubs sous les meilleurs auspices. Nous avons effectué samedi dernier notre dernière séance d’entraîneme­nt à Tunis avant le départ aujourd’hui pour les Emirats Arabes Unis. Hier, nous avons disputé un match amical. Aujourd’hui, c’est le jour du voyage et il n’y aura donc pas d’entraîneme­nt. Sur place, nous avons prévu quatre séances d’entraîneme­nt en prévision du premier match du Mondial. Nous aspirons être au top de notre forme à tous les niveaux, physique, tactique et surtout mental pour aborder au mieux notre match d’ouverture à la Coupe du monde.

Une compétitio­n de grande envergure telle la Coupe du monde des clubs nécessite des nerfs d’acier et de forts arguments à faire valoir sur le terrain…

A chaque match, sa vérité. Nous sommes en train de visionner les matches du club émirati Al Ain et l’équipe de la Nouvelle-zélande. La première étape consiste à bien connaître notre premier adversaire du Mondial. Comme vous le savez, nous affrontero­ns le vainqueur du match barrage qui opposera le club d’al Ain au Team Wellington. C’est pourquoi nous nous renseignon­s pour le moment sur ces deux équipes. Toutefois, quel que soit le nom de notre premier adversaire au Mondial, je préfère que c’est nous qui imposons notre style et rythme de jeu.

Souhaitez-vous affronter votre vieux copain, Ibrahim Diaky ?

Je l’ai vu jouer lors de son dernier match contre Al Wasl comptant pour la Coupe des Emirats. Al Ain a perdu le match. Ibrahim Diaky a fait son entrée au cours de la deuxième mi-temps. Il a pris du poids, il commence à faire vieux (sourire), mais techniquem­ent, il a de beaux restes. Ce serait bien de l’affronter. Cela me ferait plaisir de jouer contre lui, certes comme entraîneur, mais de telles retrouvail­les sur un terrain de football seraient géniales.

Quelles sont les ambitions de l’espérance de Tunis dans ce Mondial des clubs ?

Nous aspirons à bien représente­r le football tunisien et africain. Notre premier objectif est de passer le cap du premier match. Le reste suivra.

Pour le premier match du Mondial, avez-vous une préférence entre Al Ain et Team Wellington ?

Je n’ai pas de préférence. L’essentiel pour moi est de réussir la première étape qui consiste à gagner le premier match. Nous verrons par la suite. Il ne faut surtout pas brûler les étapes et rester concentrés sur notre sujet. Toutefois, je pense qu’al Ain a plus de chances de gagner le match barrage, d’autant qu’il évolue à domicile.

Une finale à la Coupe du monde des clubs, à l’image de celle disputée par le Raja de Casablanca de Faouzi Benzarti en 2013, estelle envisageab­le pour l’espérance de Mouine Chaâbani ?

Pourquoi pas? Nous ne pouvons pas vivre sans de grandes ambitions. Il en faut. Pourquoi pas, comme vous dites, nous n’atteindrio­ns pas la finale de la Coupe du monde des clubs comme l’ont fait le Raja Casablanca et le TP Mazembe avant nous.

Bguir est-il récupérabl­e ?

Nous l’espérons. Il se peut que nous l’utilisions vers la fin du premier match.

Jéridi ou Ben Chérifia : qui sera le premier gardien ?

Ils sont tous les deux compétitif­s et n’ont qu’à continuer à travailler avec le même sérieux. Nous déciderons plus tard qui sera le premier et le deuxième gardien.

Quel a été votre message aux joueurs ?

Ils n’ont pas besoin de discours de motivation. Ils sont motivés d’eux-mêmes. On ne dispute pas tous les jours une Coupe du monde des clubs.

L’espérance de Tunis, la belle surprise du Mondial émirati, peut-on y rêver ?

En football, comme dans les autres domaines de la vie, le rêve est toujours permis. Et comme je vous l’ai dit, il faut être ambitieux dans la vie pour pouvoir avancer. Nous négocieron­s ce Mondial des clubs étape par étape, match par match et, qui sait, nous nous trouverion­s peut-être en finale.

L’essentiel pour moi est de réussir la première étape qui consiste à gagner le premier match. Nous négocieron­s ce Mondial des clubs étape par étape, match par match. Le reste suivra.

Pourquoi pas, comme vous dites, nous n’atteindrio­ns pas la finale de la Coupe du monde des clubs comme l’ont fait le Raja Casablanca et le TP Mazembe avant nous. Nous ne pouvons pas vivre sans de grandes ambitions. Il en faut.

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Mouîne Chaâbanitr­aoui : les deux font la paire

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