SHELL, UNE BELLE AMITIÉ QUI SE PROFILE AVEC HONDA
Fin de sceller une nouvelle convention de partenariat, que nous espérons prolifique à divers égards, la société Vivo Energy, distributeur des produits Shell en Tunisie et la Japanese Motors Company (JMC), représentant officiel de Honda, ont organisé, le v
Rappelons tout d’abord l’arrivée depuis peu de la firme Honda, qui vient d’inaugurer le siège et le show-room de la marque dans la banlieue nord de Tunis. Se positionnant dans le palmarès des cinq plus grands constructeurs automobiles dans le monde après Toyota, BMW et Mercedes, Honda espère valoriser son image de marque et offrir au marché tunisien tout le savoir-faire qu’elle a acquis en plus de 70 ans d’existence. Il est également à noter que la société qui emploie une cinquantaine de personnes, compte d’ici peu quadruplé son effectif, avec l’ouverture de trois agences régionales au cours des prochaines années. Une stratégie qu’entreprend la marque japonaise afin de s’implanter solidement dans les décors tunisiens.
Et c’est dans cette optique de fiabilité et de garantie d’excellence que la JMC a scellé une convention avec Vivo Energy promettant ainsi l’utilisation exclusive des lubrifiants et de produits Shell, numéro 1 sur le marché tunisien. M. Samir Landolsi , directeur général de la JMC, a précisé : « qu’en tant que marque premium, Honda se devait d’être exigeante quant au choix de son partenaire en matière de lubrifiants. La marque Shell s’est présentée à nous comme une évidence »
De son côté, M. Mohamed Chaabouni, président-directeur général de Vivo Energy Tunisie, a déclaré : « Vivo Energy Tunisie est fière d’avoir été choisie par JMC pour accompagner l’introduction de ses voitures Honda sur le marché automobile en Tunisie. Nous sommes heureux de mettre à la disposition de notre partenaire une gamme d’huiles moteur révolutionnaires, Shell Helix, qui sont fabriqués à partir de gaz naturel. » A noter donc que les produits Shell, fidèles à leur réputation et fruit de plusieurs années de recherches et de dur labeur, confèrent à la mécanique du véhicule une protection optimale et un degré de performance élevé pour les moteurs, leur permettant ainsi de faire une économie de carburant et avoir une longévité plus importante.
Ce partenariat de sept ans aura donc pour but d’implémenter la marque japonaise et de la soutenir dans son immersion dans le marché tunisien. Cette collaboration inclut des tarifs privilégiés pour les lubrifiants Shell, mais également l’implication de Vivo Energy dans les services d’entretien, de formation et d’expertise, avec un investissement important pour les ateliers de Honda. Un accompagnement en marketing et communication est également de mise, peaufinant ainsi les termes de cette nouvelle collaboration.
Et ce ne sont pas les idées qui manquent lorsqu’il s’agit de sceller une nouvelle entente, puisque les deux groupes nous ont fait vivre une expérience hors du commun. Exposant ses cinq nouveaux modèles de voiture au magnifique Club House de Gammarth, Honda a invité chacune des personnalités présentes à un test drive haut en « vitesse », une façon pour la marque de faire toucher du doigt la robustesse de son moteur. Une expérience de réalité virtuelle a également permis aux invités de « voyager » au coeur d’un parcours de motocross pour comprendre comment agissent les lubrifiants Shell. Une expérience donc à l’image de cette nouvelle collaboration : à couper le souffle !
beaucoup de PME font appel à nous pour les aider à restructurer leur haut de bilan, pour se désendetter, pour lever un emprunt obligataire ou pour s’introduire en Bourse. D’ailleurs, nous avons mis en place toute une démarche d’accompagnement des PME vers la restructuration du haut de bilan avec pour ultime finalité d’aller sur le marché. Le mois d’août dernier, nous avons clôturé deux opérations avec succès, d’abord le rachat de la société MIP - cotée sur le marché alternatif - par Yellow Spirit, le leader de l’affichage urbain et digital au Moyen-orient, ensuite, nous avons placé, avec succès, l’emprunt Obligataire de SERVICOM. A noter que cet emprunt est le premier émis par une entreprise privée, noté triple C, sans une garantie bancaire. Dans une conjoncture très difficile, nous avons pu lever 9 millions de dinars. J’ajouterais, que depuis près d’un an, nous sommes partenaires de Swicorp, une banque d’affaires dont les métiers sont le Conseil, le Private Equity et l’asset Management notamment dans les pays du Golfe. Nous comptons, avec l’apport de notre partenaire, parfaire notre expertise dans ces métiers. A ce titre, et à partir de 2017, nous allons mettre en place une structure dédiée à l’investissement avec le lancement de deux fonds de Private Equity, l’un généraliste et le second dédié à des opérations immobilières. A noter, que, pour le moment, il n’y a pas encore de cadre légal pour les Organismes de Placement Collectif en Immobilier, mais je pense qu’il ne tardera pas à être mis en place. L’investissement immobilier a suscité un grand intérêt durant les cinq dernières années. C’est une industrie importante qui fait le lien entre l’asset Management et l’immobilier. Cela donne la possibilité à celui qui veut investir dans l’immobilier de ne pas être obligé d’acquérir un bien mais plutôt des parts d’un fonds d’investissement spécialisé dans l’immobilier.
Tout à fait, Alphamena et CGF ont deux approches complémentaires au niveau de l’analyse. Les analyses d’alphamena se font dans une logique de « Bottom-up ». On part de l’entreprise pour remonter au secteur avec un potentiel d’agrégation très élevé et très pertinent. Pour ce qui est de CGF, nos analystes travaillent selon une démarche plus macro-économique, celle appelée « Top-down ». Le recoupement des deux approches permet un degré analytique très approfondi et une optimisation de nos prises de décisions. Les décisions transmises par notre Comité d’investissement aux comités de gestion, gérants et chargés de clientèle sont bien étudiées sur tous les plans : conjoncture économique, secteur, fondamentaux et potentiel.
Les banques publiques sont un cas particulier, elles héritent une charge du passé. Nous ne sommes pas certains que la recapitalisation des banques publiques soit l’unique solution. D’ailleurs, cette recapitalisation coute très cher au contribuable et ne règle pas les problèmes fondamentaux. Aujourd’hui, la Banque mondiale et le FMI n’ont de cesse de tirer la sonnette d’alarme pour ce qui est de la fragilité du secteur bancaire tunisien. Celui-ci contribue peu, dans l’actuelle conjoncture, au financement de l’économie réelle. Pour tout vous dire, il finance encore moins l’économie qu’il n’y a quelques années. Le problème est que la politique de refinancement de la BCT et les besoins urgents de l’etat ont un effet négatif sur les politiques des banques et notamment en matière d’octroi des crédits au secteur privé. L’argent est devenu rare et cher pour la PME tunisienne et la rémunération de l’épargne et des placements financiers jugés insuffisants par les investisseurs. Il y a également un problème de Gouvernance des Entreprises Publiques en général et des Banques en particulier, même si certaines avancées ont été réalisées avec l’ancien Ministre des Finances, Slim Chaker. Toutefois, si les organismes de tutelle continuent à interférer dans la « Décision », il n’y a pas d’indépendance factuelle. Notre inquiétude est qu’avec certaines propositions au niveau de la Loi de Finances 2017 cela ne risque pas de s’améliorer. La taxation supplémentaire des jetons de présence, par exemple, ne va pas aider à régler ce problème de Gouvernance, les Administrateurs étant déjà largement sous rémunérés. Globalement, la majorité des entreprises sont sous-capitalisées. Nous avons ressenti le problème à travers un accroissement de la demande de l’activité de Conseil au sein de CGF. Nous avons dû renforcer l’équipe, mais d’un autre côté la situation nous inquiète. Il y a énormément d’entreprises qui ont beaucoup de potentiel mais leur situation financière est très fragile affichant un déséquilibre total au niveau de leurs fonds propres avec, souvent, un endettement très lourd à la limite du supportable. Le problème c’est qu’en face, mis à part les banques, il n’y a pas une autre « industrie » qui permet réellement le renforcement des fonds propres des entreprises. Le Private Equity, à titre d’exemple, reste encore trop timide en Tunisie. L’argent dont l’économie a besoin est, aujourd’hui, soit orienté vers l’etat soit vers les « Valeurs » refuges comme l’immobilier ou le foncier, sans parler de la thésaurisation ou de la fuite des capitaux à l’étranger. Il est très important pour la survie des entreprises établies mais également pour la création et le renouvellement du tissu entrepreneurial, d’avoir un système financier efficient, avec de véritables alternatives qui financent l’économie réelle.
Je me bats tous les jours avec les membres du Conseil d’administration et les Dirigeants de la Bourse, avec mes partenaires et collaborateurs à CGF et Alphamena, au travers de mes activités dans la société civile pour faire avancer les choses car je pense que la solution est essentiellement économique. Il s’agit de trouver des solutions afin de libérer les énergies et de favoriser l’initiative entrepreneuriale avec pour objectif la création de valeur. Nous devons travailler à développer l’industrie du Private Equity et de l’asset Management. En un mot, il faut se libérer des logiques de « court terme », purement opportunistes, et penser beaucoup plus valeur ajoutée. Nous pouvons revigorer le marché primaire, pour ce faire il faut plus de considération pour la PME. Accentuer la pression fiscale sur le contribuable ne valorise pas le travail et est susceptible d’envoyer des messages négatifs. Une mesure envisageable, afin de lutter contre plusieurs fléaux tels que la contrebande et le marché parallèle, mais également de réinjecter dans le circuit formel une masse d’argent importante, serait de changer les billets de banque en circulation avec, bien entendu, toute une batterie de mesures fiscales (amnistie), de traçabilité (origine et affectation) et d’inclusion (bancarisation et formalisation). Ce n’est certainement pas la solution miracle mais j’estime que les « dommages collatéraux » et les « coûts » liés à cette mesure seraient nettement moins graves que le manque à gagner que nous vivons actuellement.
» permettra une meilleure coordination entre tous les acteurs du marché et donc une meilleure allocation de la ressource (temps et argent). De fait, nos actions pour faire de la Bourse de Tunis un vrai pôle financier et un outil performant au service de l’économie seront certainement plus efficaces. Nous militons et oeuvrons, donc, pour l’adoption d’un cadre juridique et légal, comme c’est le cas en France avec « Paris Europlace » ou au Maroc avec « Casablanca Finance City » afin que le projet puisse aboutir dans les meilleurs délais. Un « Comité », composé de tous les acteurs et de toutes les parties prenantes au financement de l’économie, a été mis en place et y travaille en partenariat avec Euronext afin de structurer la démarche et les actions à entreprendre. La première initiative a été de réfléchir ensemble à comment faire évoluer le cadre légal pour qu’il soit plus adapté aux besoins du marché et de l’entreprise. Une seconde action que nous appelons « Initiative pour le financement de la PME» va bientôt être lancée; elle consiste en la mise en place d’un «Kit d’accès au Marché » pour toutes les PME qui désirent venir se financer par le marché. Notre deuxième projet est de créer une Joint-venture technologique entre Euronext et la Bourse de Tunis. A la jonction du bassin oriental et occidental de la Méditerranée et forte d’un vivier de compétences, la Tunisie a aujourd’hui tous les atouts pour s’élever au rang de hub technologique régional pour couvrir d’une part, les pays européens et d’autre part, les pays africains et ceux du Moyen-orient. A ce titre, plusieurs initiatives ont vu le jour. Le programme Smart Tunisia, conçu dans le cadre d’un partenariat public-privé, a été lancé afin d’accompagner les opérateurs internationaux et locaux dans leurs stratégies de croissance et de développement de services à forte valeur technologique. L’alliance Franco-tunisienne pour le Numérique a par ailleurs été créée afin de mettre en relation des entreprises françaises et tunisiennes avec le souci d’une collaboration d’égal à égal et suivant les principes de la Co-localisation et du Co-développement. C’est dans le cadre de cette stratégie de conquête de nouveaux marchés francophones et arabophones et en capitalisant sur les compétences et la position de hub de la Tunisie que s’inscrit aujourd’hui notre projet de joint-venture technologique entre EURONEXT et la BVMT. La coopération technique entre EURONEXT et La Bourse de Tunis remonte à 1996. Depuis cette date, les plateformes élec- troniques de trading D’EURONEXT ainsi que les différentes versions successives ont été d’abord implémentées à la BVMT avant d’être adressées à d’autres Bourses clientes D’EURONEXT. Une telle avance a permis aux équipes tunisiennes, d’acquérir un savoir-faire incontestable dans la gestion et la maintenance de ce type de plateformes. Face aux mêmes enjeux, les concurrents technologiques D’EURONEXT ont très tôt opté pour l’offshoring, en plaçant les centres de développement et de maintenance dans des pays où, à compétences égales, les coûts restent très réduits : MILLENIUM de London Stock Exchange au Sri Lanka, OMX de NASDAQ en Inde. Les coûts européens D’EURONEXT pourraient aujourd’hui la pénaliser face à l’avantage compétitif de ses concurrents et réduire par ailleurs sa sphère d’influence auprès des Bourses en développement, certes encore petites mais qui présentent un potentiel de croissance à ne pas négliger. Rattraper l’avantage compétitif de la concurrence, exploiter une technologie, développer de nouveaux services avec des coûts maîtrisés pour l’un, capitaliser sur les compétences existantes, créer de nouveaux emplois à forte valeur ajoutée, se positionner comme pont vers l’afrique et le Moyen-orient pour l’autre, la joint-venture technologique fait aujourd’hui converger les intérêts D’EURONEXT et de la BVMT vers une stratégie commune, la conquête de nouveaux marchés. C’est un projet d’intérêt national. J’espère que les politiques y adhéreront.
Je dirais, certes, que le verre est à moitié plein, mais que beaucoup de choses restent à faire. Il ne faut pas que les réformes tardent. La promulgation du Code d’investissement est une excellente chose. Chaque petit pas est une avancée en soi. Ce que j’ai appris de tout mon cursus et de toute mon expérience c’est que tout ce que nous faisons, tout ce à quoi nous aspirons doit nous amener, à un moment, à prendre une décision, qu’elle soit bonne ou mauvaise c’est une autre question. Alors arrêtons l’attentisme, décidons et mettons nous au travail.
ce qui n’est pas pour nuire à leur compte d’exploitation. Bien au contraire. De surcroît, Les entreprises cotées font parfois fi de la rigueur et de la d iscipline en matière de gouvernance et de transparence. «Ce type d’entreprises subissent un manque à gagner en termes de crédibilité et un désintérêt des investisseurs. Fait d’évidence ! Il y a un problème au niveau de la réglementation», a expliqué Lilia Kamoun Turki. La majorité des entreprises s’écartent complètement des plans présentés lors de l’introduction, a signalé Belhassen Khayati. Il est pourtant du rôle du régulateur de les questionner sur ces écarts. La croissance du marché a été tirée essentiellement par le secteur bancaire, qui a fait à lui seul 5.43% de la performance avec comme chef de file le titre de la BIAT, troisième capitalisation du marché. Ultime paradoxe : malgré le ralentissement de l’octroi du crédit dû à la morosité économique, la concurrence acharnée pour les dépôts et par conséquent la hausse des coûts des ressources ainsi que le recul de la liquidité du secteur bancaire, les marges des banques sont en progression. Il ne faut pas se réjouir de sitôt. Les banques se sont découvertes une manne qui fait grimper leur compte portefeuille titres, beaucoup plus d’ailleurs que celui de l’encours des crédits nets à la clientèle. Etant donné que le secteur public a du mal à subvenir aux charges de fonctionnement de ses fonctionnaires, le Trésor public lance régulièrement des adjudications. « Les banques achètent des BTA qui leur rapportent autour de 7.8%. Ceux –ci étant éligibles au refinancement auprès de la BCT. Elles se refinancent la semaine même auprès de la Banque Centrale au taux d’appel d’offres proche du taux directeur à 4.5%. C’est une marge nette pour la banque», a signifié Moez Hadidane, gestionnaire de fonds chez Axis Capital. A rappeler que le montant global du refinancement des banques auprès de la BCT a atteint un volume moyen 6957 millions dinars. C’est dire qu’à travers cet endettement répétitif il y a lieu de croire que la Banque centrale renfloue indirectement les caisses du Trésor public à travers les banques. Une formule qui permet au premier d’assouvir ses besoins de financement et aux secondes de rafraîchir leurs comptes d’exploitation ! Le portefeuille titres culmine à près de 30% du PNB de plusieurs banques. Les revers les plus sévères affectent la BNA et la STB. Pour le cas de la STB, les cours ne cessent de chuter alors que l’etat venait d’injecter 750 millions de dinars. «Il y a eu une destruction de valeur au détriment des actionnaires, au point de se demander si le coût financier du sauvetage de la STB ne serait pas plus important que celui de son abandon, si on ne devait pas considérer l’impact social. Cette décision politique aurait coûté à l’etat 400 millions de dinars», nous a déclaré Kais Kriaa DG d’alphamena. Il déplore un problème de gouvernance. Qu’il y ait un conseil d’administration et qu’il y ait une vraie indépendance par rapport à la tutelle n’y change pas grand chose. Et d’ajouter : « Le cas de la BNA est également sérieux. L’engagement avec les offices est très important. Elle sera amenée à céder des actifs et à se concentrer sur son core business ». Il est clair que le marché est atomisé, tiré par les petits porteurs. Les institutionnels sont de plus en plus absents. « Les assureurs ne sont plus sur le marché et ce n’est pas par ignorance. Pour quelles raisons une compagnie d’assurances opterait-elle pour l’achat d’actions, alors qu’elle peut placer à 8% de rendement et à zéro risque en achetant des BTA ?», s’est exclamé Belhassen Khayati coordinateur général chez Maxula Gestion. Quant aux investisseurs étrangers ils sont pour le moins quasi absents. S’il y a un point qui fait l’unanimité de tous les professionnels que nous avons rencontrés, c’est que cette catégorie d’investisseurs prudents, « bons pères de famille » est en train de se rétrécir comme peau de chagrin. Plusieurs parmi eux ont perdu une bonne partie de leur épargne, les séquelles sont encore là. Certaines plaies sont encore ouvertes. Pour Néfis Sebai, directeur du réseau commercial de Tunisie Valeurs, la crise c’est comme un filtre, seul est préservé le vrai épargnant qui investit sur le moyen et long terme. Ceux qui ont des approches courtermistes ont enregistré des moins-values et sont partis. L’horizon de placement est le plus important. Constat peu rassurant : la persistance sur le marché de spéculateurs très actifs, voire agressifs en quête d’opportunités et de titres en mouvement. Cette configuration développe encore plus le mimétisme sur le marché et l’irrationnel. « Vous pouvez avoir une file d’attente à l’achat sur un titre et la semaine d’après il y aura une file d’attente pour la vente du même titre sans qu’aucune information n’ait été divulguée : c’est l’exception tunisienne», a signalé Belhassen Khayati.
Lilia Kamoun Turki, analyste financier chez Tunisie Valeurs, déclare que dans une conjoncture pareille, la priorité est au stockpicking, c’est à dire choisir des valeurs défensives avec des fondamentaux solides. Les perspectives de croissance, particulièrement à l’international, est également un facteur décisif dans le choix d’investissement, a-t-elle précisé.
Néfis Sebai, directeur du réseau commercial de Tunisie Valeurs, reste confiant : « Le changement politique, le nouveau gouvernement et la stabilité qui s’en suit sont autant d’éléments qui rassurent les investisseurs locaux et étrangers. Ces derniers sont particulièrement attentistes à la veille de la conférence Tunisia 2020. Nous sommes au creux de la vague, ce qui laisse préfigurer une reprise. Le potentiel y est », a-t-il conclu. Message d’espoir