SECRETS DE LEADER
Tout s’ac hète ave c l’argent ! » C’est ce que disent beaucoup de managers et pseudo-leaders. Cela pourrait paraître vrai. Par contre, l’expérience a prouvé que pour pouvoir recruter des personnes compétentes et talentueuses, l’argent ne suffira pas. Les vrais leaders sont très conscients que la valeur « Argent » varie d’une personne à une autre. Malgré la crise, beaucoup de talents ne priorisent pas le volet matériel pour choisir l’entreprise de leur rêve. L’intelligence émotionnelle permet aux leaders de traiter les personnes selon leurs motivations et surtout ne pas considérer le collaborateur comme un produit à « acheter ». Il faudrait bien comprendre ce qui pourrait créer une relation de confiance et de crédibilité entre le leader et son collaborateur. Avancer des propos du genre : « Je t’ai embauché pour exécuter telle mission et je te paye pour cela » ne pourrait qu’empirer la situation et détruire la collaboration. Surtout avec une génération plutôt exigeante au niveau des relations humaines. Le volet matériel ne saurait être la source primordiale de l’engagement. Pour pouvoir créer cette volonté d’appartenir à son équipe, le vrai leader devrait réfléchir avant d’agir ou de parler. Pour pouvoir changer les mentalités, il faudrait que les leaders soient conscients que la rémunération n’est qu’un droit et non pas une récompense. N’oubliez pas que les talents se font rares et sont eux-mêmes conscients de leur valeur sur le marché. Avec l’expérience, nous apprenons que les personnes qui apportent de la valeur ajoutée à l’entreprise ne s’achètent pas. Par contre, comprendre leurs besoins et les motiver sur cette base s’avèrent des moyens très puissants pour les fidéliser. Le talent ne suit pas l’argent à tout prix. Il suit le leader pour un style de leadership, une communication respectueuse, des valeurs communes et surtout la valorisation de son potentiel. Beaucoup de jeunes très compétents ont quitté leurs entreprises parce que les managers considèrent que cette compétence leur appartient du moment qu’ils payent. Soyons conscients que les talents se font rares et pour les fidéliser oublions les considérations matérialistes des choses et valorisons leur valeur ajoutée. Un tel comportement pourrait vous épargner des départs volontaires et des pertes de compétences. Favorisons plus l’écoute et l’empathie pour pouvoir comprendre les attentes de ces personnes et y répondre. L’argent pourrait acheter des produits, des services et des biens… Peut-être certaines personnes mais pas toutes. L’argent est un moyen mais pas une fin en soi…
sien. Lors de cette session, des hommages seront donc rendus à celles qui, grâce à leur passion et leur audace, ont réussi à s’imposer à l’écran à une époque où le conservatisme social les réduisait à l’espace familial et brimait leurs désirs et leur créativité, ces comédiennes qui marqueront à jamais le cinéma tunisien; Flifla Chamia, Hassiba Rochdi, Zohra Faiza et Jamila Ourabi pour n’en citer que quelques unes. En ce qui concerne le programme, c’est le film Tunisien-syrien « Fleur D’alep » qui ouvrira le bal lors de la soirée d’ouverture de cette édition qui, à travers son programme, se veut solidaire, commémorative et visionnaire. La compétition officielle des longs métrages compte cette année 18 films en compétition. Quatre parmi ces derniers sont Tunisiens, à savoir « Chouf » de Karim Dridi, « Demain dès l’aube » de Lotfi Achour, « Thala mon Amour » de Mehdi Hmili et « Zained N’aime pas la Neige » de Kaouther ben Hania. La Palestine participera avec « 3000 Nuits » de Mai Masri et « Al Madina » de Omar Shargawi, et la Syrie avec « Manazil Bela Abwab » réalisé par Avo Kaprealian, et « La Ferme des Vaches » par Ali Sheikh Khudr. L’iraq sera représenté par « Memleketimerulekan » réalisé par Osman Adnan, l’egypte par « Les Péchés de la chair » de Khaled El Hagar et « Eshtebak » de Mohamed Diab. Quant au Maroc, il participera avec « Divines » de Houda Benyamina et « Affame ton Chien » de Hicham Lasri. Le Sénégal sera également représenté par « The Revolution Won’t be Televised » de Thiaw Rama et « Bois d’ébène » de Moussa Touré, l’ssdu Sud par « Action Kommandant de Nadine Cloete, le Burkina Faso par « Thom » de Ouedraogo Tahirou Tassere et le Tchad par « Une Tragédie Tchadienne » de Mahamat- Saleh Haroun. La Compétition de la première oeuvre des longs métrages compte 13 films en compétition, en provenance de la Tunisie, le Liban, l’algérie, l’ouganda, l’arabie Saoudite, le Maroc, la Jordanie, l’egypte, le Mozambique et la Syrie. Quant à la compétition officielle des courts métrages, elle compte 19 films en compétition, entre fiction, documentaire ou animation, venus de divers coins du monde tels que le Rwanda, le Qatar, Madagascar, le Sénégal, et l’ethiopie. Cette section sera départagée par un Jury d’envergure internationale et tentera d’offrir au public une perspective de la création cinématographique afin de stimuler les talents innovants. Après un coup d’essai réussi lors de la 26ème édition des JCC, Carthage Ciné Promesse renouvelle cette année le rendez-vous avec les jeunes réalisateurs issus des écoles de cinéma du monde entier. Consacrée à une jeunesse fraiche, cette section a pour objectif la découverte et la valorisation des talents à travers la programmation de courts métrages réalisés par les étudiants des écoles de cinéma d’horizons pluriels. Carthage Ciné Promesse est une compétition internationale ouverte aux films de fiction, d’animation et documentaires. Elle compte cette année 18 films en compétition. Joyeux 50eme anniversaire à l’événement artistique le plus convoité en Afrique et dans le monde arabe et le plus important en nombre de par- ticipants. Certes, les JCC ont parfois connu quelques obstacles, mais leur parcours a su garder une cohérence, grâce en grande partie à la sagesse de leurs fondateurs visionnaires. En effet, ce festival a toujours reflété son époque, ses caméras se sont faites témoins de l’histoire et de l’actualité et ses films ont été l’occasion de révéler les préoccupations de leurs auteurs. C’est un festival qui a grandi, qui a pris de l’ampleur et de l’assurance et qui continue à gagner un peu plus de liberté à chacune de ses éditions. C’est un festival qui a joué un rôle important dans l’édification de la Tunisie moderne et qui a contribué à l’émergence de nouveaux talents. Merci donc aux JCC d’avoir participé au développement du goût des Tunisiens et d’avoir oeuvré pour la sensibilisation aux grandes questions de la société et aux préoccupations des citoyens en Tunisie, en Afrique et dans le monde Arabe.