Un cadre juridique dans l’ère du temps
Le 25 mai prochain, la nouvelle réglementation de l’union Européenne sur la protection des données privées entrera en vigueur. Dans le cadre de cette loi, il sera interdit aux entreprises européennes de transférer des données personnelles vers les pays où la protection des données privées laisse à désirer. La Tunisie fait malheureusement partie de cette catégorie. Pour éviter de figurer encore une fois sur une liste noire, Sami Kallel, président du workshop, recommande d’adapter le cadre juridique tunisien aux exigences des libertés économiques afin qu’il y ait une meilleure protection contre la cybercriminalité. D’après Majdi Hassen, président du workshop en question, les lacunes de la réglementation du travail sont nombreuses, à commencer par le monopole de jure de l’état sur le marché du recrutement : “Toutes les entreprises évoluant dans ce secteur sont en train d’exercer dans l’illégalité”, a-t-il indiqué. Hassen a également noté que la réglementation est obsolète pour plusieurs types d’emplois, tels que le travail temporaire, les stages ou encore le travail clandestin. Pour d’autres comme le travail indépendant, la réglementation est tout simplement inexistante. Cette dernière devrait également permettre l’annualisation du temps de travail pour donner à l’entreprise la possibilité de répartir la charge de travail sur toute l’année, recommande-t-il.