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Au milieu, de G à D, Mehdi Ben Abdallah, Mohamed Salah Frad, Ibrahim Dabbech, Khaled Sellami, Samir Bechouel, Yassine Ibrahim, Wafa Laâmiri et Eymen Erraies
résidente du CJD, Wafa Laâmiri a ouvert le bal en mettant en avant l’importance de prôner une économie libérale. Elle a ajouté que le CJD se félicite de la loi d’investissement, qualifiée de libérale, tout en regrettant qu’il n’en soit pas de même pour la vision globale. « Il ne nous est pas possible de disposer d’une loi d’investissement libérale sans un code d’investissement libéral, un code de travail libéral ou encore une politique monétaire libérale.
La législation à elle seule ne suffit pas ! Il est impératif de tout libéraliser ! » a expliqué Wafa Laâmiri. Samir Bechouel, directeur général de l’agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), a indiqué, pour sa part, qu’il n’a jamais été question de législation, bonne ou mauvaise. Selon lui, il ne suffit pas de mettre en place un très bon code d’investissement pour assurer le développement de l’investissement : « quand tu n’as qu’un seul scanner sur quatre qui fonctionne au Port de Radès, quand tu as une zone industrielle truffée de brèches, quand même les zones de développement régional sont désertées par les investisseurs qui sont à la recherche de maind’oeuvre qualifiée au lieu des avantages, quand 80% des PME tunisiennes déclarent avoir attendu 2 ans pour obtenir l’accord sur leur projet, c’est là tout le mal qui touche l’investissement en Tunisie, c’est tout le système qui est souffreteux ! » Samir Bechouel poursuit son plaidoyer en pointant du doigt le manque de compétences en matière d’innovation qui seraient à même de comprendre et assimiler un projet innovant afin de pouvoir lui accorder le soutien nécessaire.