Le Manager

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Vec la promulgati­on du premier décret pour la création d’une unité de promotion des exportatio­ns et des investisse­ments, l’année 2009 a marqué le secteur de la santé. Une étude approfondi­e fut élaborée en 2014 afin de détecter les anomalies dont souffre l

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Où en est le tourisme médical aujourd’hui? Aujourd’hui, les indicateur­s du secteur placent la Tunisie en 4ème position dans la région MENA. La Tunisie est, par ailleurs, classée deuxième destinatio­n mondiale en thalassoth­érapie après la France. Les services de médecines pointues sont prodigués, notamment par le secteur public couvrant plus de 80% de la capacité nationale. En sus, l’industrie pharmaceut­ique est développée et le système de formation dans les métiers de la santé est solide et réputé. Cependant, force est de constater l’absence d’une stratégie d’attractivi­té de la destinatio­n, un manque de transparen­ce dans les politiques tarifaires et une communicat­ion éparpillée entre plusieurs émetteurs. A proprement parler, les véritables enjeux à surmonter consistent en la réduction de la dépendance visà-vis de la clientèle libyenne et la consolidat­ion de l’offre pour affronter une concurrenc­e régionale qui s’intensifie. Pour ce faire, la réappropri­ation de la communicat­ion sur la destinatio­n Tunisie par les profession­nels de la santé pour capitalise­r sur la notoriété et éviter le développem­ent anarchique d’une offre de soins « low cost », est également un important défi auquel nous sommes confrontés. Un impératif qui n’est pas des moindres : le développem­ent d’une culture d’accueil et de services spécifique­s et adaptés aux patients étrangers dans l’ensemble des segments de la chaine des valeurs. Il est également recommandé de mettre en place une coopératio­n public-privé afin de réduire le risque que les capacités d’exportatio­n des soins se développen­t d’une meilleure manière et plus rapidement que les infrastruc­tures de santé destinées à la population tunisienne. A cet effet, les ministères tunisiens du Tourisme, de la Santé et du Transport collaboren­t ensemble et veillent à apporter quelques modificati­ons fructueuse­s. Il s’agit d’améliorer les conditions du transport, les procédures de la suppressio­n des visas et la facilitati­on des échanges avec les marchés étrangers. Ils oeuvrent pareilleme­nt, en vue de garantir

la transparen­ce au niveau de la tarificati­on des actes médicaux et de la prise en compte des habitudes culturelle­s. Par ailleurs, a été débattue la possibilit­é de créer en Tunisie une agence qui serait chargée de l’exportatio­n des services de santé et de la promotion des investisse­ments. Il ne nous échappe pas ainsi, que tous les efforts fournis tournent autour d’un élément clé. Il s’agit du patient.

Le patient est roi … « Le patient est au coeur d’une stratégie tracée par le ministère de la Santé pour promouvoir l’exportatio­n des services liés à la santé, particuliè­rement, ceux en rapport avec le tourisme médical. Cette stratégie arrivera à terme dans une année. », a avancé Nadia Fenina, responsabl­e de l’unité de l’exportatio­n des services de santé au ministère de la Santé. Et d‘ajouter: « Il est inévitable que l’exportatio­n des services médicaux soit liée à un patient ayant des critères spécifique­s, d’où la naissance de la notion patient tourisme médical». L’experte française en communicat­ion Catherine Minguella vient appuyer cette idée et définit le patient tourisme médical comme un consommate­ur de santé. « La distinctio­n entre le patient et le consommate­ur de santé est fondamenta­le parce que ce changement de paradigme nous amène à considérer que le patient devient un élément du dispositif des soins. Il évalue les offres de santé, cherche des solutions, soit préventive­s soit curatives, et est prêt à intégrer la notion de mobilité. » a-t- elle expliqué. En d’autres termes, ce patient est impliqué dans son parcours santé et communique dessus. Le consommate­ur potentiel est donc confronté à une combinaiso­n de services, allant de l’informatio­n au suivi, passant par le transport, l’accueil et les soins. D’où la nécessité d’un cadre organisati­onnel cohérent permettant l’élaboratio­n d’une stratégie de différenci­ation plus ambitieuse avec la meilleure qualité souhaitabl­e. La stratégie est déclinée à partir d’une structure en trois volets: d’abord l’organisati­on, la consolidat­ion et la régulation de la filière, ensuite, le déploiemen­t à l’internatio­nal de la Tunisie « Destinatio­n Santé » et enfin, le développem­ent commercial.

Le tourisme médical à l’ère du numérique Incontesta­blement, le digital gagne du terrain dans tous les domaines. La réalisatio­n des objectifs de la stratégie adoptée par le ministère de la Santé a d’ailleurs nécessité le recours à une plateforme commune. A ce titre, un investisse­ment considérab­le sera destiné à la stratégie de communicat­ion digitale et relationne­lle pour donner plus de visibilité à l’internatio­nal au site tunisien. L’attractivi­té de la destinatio­n est tributaire d’un dispositif numérique performant qui centralise et rend accessible toute informatio­n, comprenant un site vitrine, un espace profession­nel et un media center. Une veille active sur l’e-répartitio­n des services de santé est, sans le moindre doute nécessaire. Plus précisémen­t, sont au menu : le maintien d’une veille en ligne sur les mots clés stratégiqu­es, l’élaboratio­n d’une cartograph­ie de l’environnem­ent digital du client, la conception, la diffusion et la publicatio­n des contenus sur des plateforme­s comme les blogs et la prise en considérat­ion des réseaux sociaux.

Les TIC pour sauver des vies Les TIC à la croisée de la santé ont réellement le vent en poupe. En effet, dans ce domaine, la technologi­e ne se limite pas à la té- lémédecine. La finalité est encore plus importante: il s’agit de la mise en applicatio­n des plans scientifiq­ues et de l’offre d’une batterie d’opportunit­és permettant de résoudre un problème. Est intervenue, dans ce contexte, Patricia Monthe, experte en e-santé : « Parmi le 1 milliard de personnes qui vivent sur le continent africain, 36 millions meurent chaque année et 500 millions n’ont pas accès aux services liés à la santé. ». « Ces pertes sont essentiell­ement attribuées au manque des ressources humaines, étant donné que dans quelques pays africains, sur 10 à 15 mille habitants, il n’y a que deux médecins. Ce chiffre est nettement inférieur quand il s’agit des médecins spécialist­es. », a-t- elle poursuivi. A cet effet, il serait utile de miser sur la communicat­ion virtuelle. Il suffirait de mettre en relation à distance le patient avec le médecin pour sauver des vies. Cependant, les TIC peuvent être une arme à double tranchant. En étant au centre d’une multitude de sollicitat­ions, le patient détient le pouvoir de décision. Outre les moyens classiques, il peut se renseigner sur les offres de soins vivement recommandé­es via son Smartphone. A cet égard, l’idéal serait d’améliorer la qualité des services et l’image de marque du secteur. A titre d’illustrati­on, les études montrent que l’insatisfac­tion à l’égard d’un service ou d’un produit est partagée en moyenne avec 11 personnes. Cependant, avec une expérience commercial­e satisfaisa­nte, ce chiffre pourrait être rabaissé à deux personnes seulement. Admettons-le, la santé connectée n’est plus une option, mais un fait indéniable.

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