Balafré au visage par deux malfrats
Pour une affaire obscure
La victime, commerçant de son état, au souk de Sidi Bou Mendil avait l’habitude de prendre le métro pour rentrer chez lui, à la fin de la journée. Le jour des faits et une fois son travail terminé, il emprunta le métro comme à l’accoutumée, jusqu’à la station de la cité Ibn Khaldoun, là où il descendit pour rejoindre son domicile. Mais chemin faisant il fut provoqué par son cousin qui était accompagné d’un autre individu qui sans crier gare le blessa au cou et lui balafra le visage, avec une blessure en forme de croix sur chaque joue et ce, à l’aide d’une lame de rasoir qu’il dissimulait dans sa main. Après quoi les deux malfrats prirent la fuite, en l’abandonnant à son sort, le visage ensanglanté. Il fut transporté à l’hôpital, où les soins nécessaires lui furent prodigués, et le médecin traitant lui délivra un certificat médical en lui prescrivant 25 jours d’arrêt de travail. La victime déclara que les agresseurs lui ont téléphoné, le jour même pour lui dire qu’ils ont été incités à agir de la sorte sur instigation d’un policier.
Ayant fait part de cet élément dans sa plainte à la police, la victime a été également contactée téléphoniquement par le policier en question, qui l’a menacé de le mettre en prison s’il le citait dans sa plainte. Les raisons de ces menaces étaient dans le but de l’empêcher à révéler à la police que le sécuritaire en question et les deux agresseurs, faisaient partie d’une bande qui s’intéresse à la recherches de trésors.
Après l’avoir intimidé par des provocations et toutes sortes de menaces, ils ont décidé de passer à une autre étape en tentant de le tuer. Il a demandé d’ailleurs à la brigade de le mettre sous sécurité, car il se sent encore menacé. Le procureur de la République a ordonné l’ouverture d’une enquête et a émis des avis de recherches à l’encontre des agresseurs, ainsi qu’à celui du policier suspecté de complicité.