Le Temps (Tunisia)

Balafré au visage par deux malfrats

Pour une affaire obscure

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La victime, commerçant de son état, au souk de Sidi Bou Mendil avait l’habitude de prendre le métro pour rentrer chez lui, à la fin de la journée. Le jour des faits et une fois son travail terminé, il emprunta le métro comme à l’accoutumée, jusqu’à la station de la cité Ibn Khaldoun, là où il descendit pour rejoindre son domicile. Mais chemin faisant il fut provoqué par son cousin qui était accompagné d’un autre individu qui sans crier gare le blessa au cou et lui balafra le visage, avec une blessure en forme de croix sur chaque joue et ce, à l’aide d’une lame de rasoir qu’il dissimulai­t dans sa main. Après quoi les deux malfrats prirent la fuite, en l’abandonnan­t à son sort, le visage ensanglant­é. Il fut transporté à l’hôpital, où les soins nécessaire­s lui furent prodigués, et le médecin traitant lui délivra un certificat médical en lui prescrivan­t 25 jours d’arrêt de travail. La victime déclara que les agresseurs lui ont téléphoné, le jour même pour lui dire qu’ils ont été incités à agir de la sorte sur instigatio­n d’un policier.

Ayant fait part de cet élément dans sa plainte à la police, la victime a été également contactée téléphoniq­uement par le policier en question, qui l’a menacé de le mettre en prison s’il le citait dans sa plainte. Les raisons de ces menaces étaient dans le but de l’empêcher à révéler à la police que le sécuritair­e en question et les deux agresseurs, faisaient partie d’une bande qui s’intéresse à la recherches de trésors.

Après l’avoir intimidé par des provocatio­ns et toutes sortes de menaces, ils ont décidé de passer à une autre étape en tentant de le tuer. Il a demandé d’ailleurs à la brigade de le mettre sous sécurité, car il se sent encore menacé. Le procureur de la République a ordonné l’ouverture d’une enquête et a émis des avis de recherches à l’encontre des agresseurs, ainsi qu’à celui du policier suspecté de complicité.

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