Le Temps (Tunisia)

Vous n’aurez pas la Tunisie...

- Samia HARRAR

Au mont Semmama ou à l’antre du diable, combien même vous seriez sa progénitur­e attestée, vous ne remportere­z pas la bataille. Et encore moins la guerre. Alors ne rêvez pas que vous allez assujettir le pays à votre obscure cause, et encore moins le mettre à votre botte, car vous n’êtes pas de taille. Vous êtes la lie de la terre. Et vous ne salirez pas ce sol, trois fois millénaire, par vos élucubrati­ons et vos prophéties ineptes, combien même vous auriez réussi, par à-coups, à y instiller votre poison.

Au mont Semmama ou à l’antre du diable, combien même vous seriez sa progénitur­e attestée, vous ne remportere­z pas la bataille. Et encore moins la guerre. Alors ne rêvez pas que vous allez assujettir le pays à votre obscure cause, et encore moins le mettre à votre botte, car vous n’êtes pas de taille. Vous êtes la lie de la terre. Et vous ne salirez pas ce sol, trois fois millénaire, par vos élucubrati­ons et vos prophéties ineptes, combien même vous auriez réussi, par à-coups, à y instiller votre poison. L’antidote est dans le coeur de tous ceux qui se battent pour la Tunisie, et qui ne baisseront jamais les bras tant qu’il y’ aura une vermine de votre espèce, qui essaime sur une terre, qui vomit les extrémisme­s, d’où qu’ils viennent, et quels qu’ils soient, et n’a cure de ceux qui se drapent, honteuseme­nt, de la religion, pour tromper leur monde, afin de semer la terreur et la mort, parmi une population, qui ne se laisse pas impression­ner pour très longtemps, et n’a pas peur de sortir dans les rues, pour affronter les terroriste­s. Même à mains nues. L’antidote est dans le coeur de ceux qui sont tombés pour la Tunisie, parce que pour rien au monde, ils n’auraient accepté de troquer leur drapeau contre un autre, ni vendu leur âme au plus offrant, sans autre forme de procès, sachant qu’en acceptant de troquer l’étendard de la nation contre un autre, ils ont signé leur propre arrêt de mort. Mais cela, ils ne le savent pas encore. Trop occupés eux-mêmes à semer la mort dans leur sillage, pour comprendre que lorsque l’on perd le sens de l’empathie envers son frère humain, l’on ne peut que basculer, sans espoir de retour, dans le rang des monstres, qui n’appellent plus qu’une seule réponse: celle qui en passe par les armes, et qui les éradiquera jusqu’au dernier...

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