Le Temps (Tunisia)

Un profit de 7 millions de dinars pour les « Noir et Blanc »

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Recruté lors du mercato d’été de l’année 2012 alors qu’il n’était âgé que 18 ans et quelques miettes seulement, l’internatio­nal milieu du terrain gabonais Ibrahima Ndong, ne tarda pas à s’illustrer dans l’entrejeu sfaxien. Un compartime­nt, pourtant, où les places étaient particuliè­rement chères du fait de la présence de plusieurs joueurs de qualité parmi lesquels figuraient notamment Mohamed Ali Moncer et Ferjani Sassi. Ndong « je suis reconnaiss­ant au CSS » Toujours est-il que le Gabonais, par son talent, ne tarda pas à attirer l’attention de bon nombre de clubs de l’hexagone et finit par atterrir au cours de l’été 2014 à Lorient pour le montant de 950 mille euros, soit un peu plus de deux millions de dinars sur la base du taux d’échange de l’époque. Mais, ce que l’on sait le moins c’est que le CSS n’a déboursé pour l’acquisitio­n du Gabonais que 5OOO dollars seulement et ce chiffre nous le tenons du président du club, Lotfi Abdennadhe­r, en personne.

Des fortunes diverses entre les joueurs tunisiens et les étrangers

Dans le contrat du transfert de Ibrahima Ndonh, il est mentionné qu’en cas de son transfert par Lorient vers un autre club, 15% du montant du transfert, déduit des 950 mille euros déboursés au CSS pour l’achat du joueur, devaient revenir à ce dernier. Hier, et à quelques heures seulement de la fermeture du mercato estival en Europe, Ndong annoncé dans un premier temps à Sunderland, débarqua finalement dans un grand club du Premier League, l’arsenal en l’occurrence. Le coût du transfert serait de 20 millions euros, soit à peu près 50 millions de dinars ce qui donnerait au club « Noir et Blanc » des gains de l’ordre de sept millions de dinars. Un véritable pactole !

En conclusion et pour la petite histoire, il n’y a qu’à comparer l’itinéraire du Gabonais avec celui de ses deux ex coéquipier­s du CSS, Ferjani Sassi et Fakhreddin­e Ben Youssef et posons-nous la question pourquoi les joueurs tunisiens, contrairem­ent à leurs homologues étrangers, sont voué la plupart du temps, à l’échec quand il s’agit de tenter une aventure profession­nelle hors de nos frontières.

A.K.

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