Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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«Les institutio­ns de l’etat seraient infiltrées, surtout avec la prédilecti­on, en terme de recrutemen­t, par les membres ayant profité de l’amnistie législativ­e générale, et également avec la désignatio­n des membres ayant participé activement à l’opération de Soliman, au sein des institutio­ns de l’etat. L’attaque terroriste au mont Semmama, comporte des messages adressés au nouveau gouverneme­nt ainsi qu’au peuple tunisien.

Durant la période précédente, l’étau s’est resserré, sur les terroriste­s qui se sont retrouvés dans l’obligation d’hiberner, de se limiter à l’observatio­n et de passer à l’acte quand cela est possible!.» Ali Zeramdini (Expert en sécurité stratégiqu­e)

«L’etat doit trouver des solutions alternativ­es qui parviendro­nt à éviter l’alternativ­e d’une politique d’austérité. Toujours est-il, qu’il faut mette l’accent, en toute urgence, sur la nécessité d’augmenter le pouvoir d’achat des citoyens en faisant pression sur les prix et de revoir en temps nécessaire la politique d’exportatio­n.» Abdellatif Chaïbi (Expert financier et bancaire)

«Ma mission principale est d’assurer la sécurité des Français qui se trouvent en Tunisie. Il y a 30.000 ressortiss­ants, presque 15.000 jeunes dans des lycées français. Ce sont des cibles. Il faut pouvoir les protéger, notamment dans les pays comme la Tunisie dont on sait qu’ils sont fournisseu­rs de jihadistes».

Sur un autre plan j’ai pour mission de faire perdurer les relations incroyable­s que la France et la Tunisie entretienn­ent, sachant que plus de 700.000 Tunisiens vivent en France. Il y a un enjeu démocratiq­ue. Si ce nouveau gouverneme­nt tient le coup, c’est tout l’ensemble du Maghreb qui pourra aller vers des cieux favorables. En d’autres termes, la Tunisie je l’ai au coeur, et au moment de partir, je voudrais que l’on dise que j’y ai apporté une valeur ajoutée.» Olivier Poivre d’arvor (Ecrivain et futur ambassadeu­r de France en Tunisie)

«La priorité pour vous, Monsieur le Premier ministre, est de rétablir la confiance et d’appeler un chat un chat. On nous parle beaucoup de corruption mais jamais un responsabl­e n’ira nommer le coupable. L’affaire du conteneur du Belge et la manière dont elle a été résolue n’a rien fait pour augmenter la confiance. On nous parle beaucoup d’hommes d’affaires véreux, de capitaines d’industries sans foi ni loi, de mafias intouchabl­es, pourtant le commerce parallèle et la contreband­e continuent de plus belle avec photos et vidéos à l’appui.

Pour rétablir cette confiance, il suffit d’avoir quelques scandales. Un ou deux feront l’affaire. Démasquez ceux-là qui sont derrière les actes de corruption. Pratiquez ce que vous prêchez, combattez la corruption de front, comme d’autres ailleurs l’ont fait avec la mafia, récréez une antimafia tunisienne.» Mohamed Louadi (Professeur à l’institut Supérieur de Gestion) Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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