ILS ONT DIT:
«Le problème du recrutement des enseignants ne dépend pas de moi. Puis, si ces candidats n’ont pas réussi le concours, c’est de leur faute et non de la mienne. Les augmentations des salaires ne dépendent pas non plus de mon département. Je ne représente ni le ministère des Affaires sociales ni celui des Finances. Il faut reconnaître aussi que des milliers d’enseignants n’exercent que 2 à 3 heures par jour. Et puis, plusieurs directeurs refusent les réformes nécessaires pour la modernisation et la réorganisation du secteur, en pensant à leurs intérêts personnels, ce qui est inadmissible. Toutefois, malgré les menaces, la rentrée scolaire aura lieu comme prévu et se passera dans de bonnes conditions.» Neji Jalloul (Ministre de l’education)
«Jusqu’au début de ce mois de septembre, 5 agricultrices sont tombées en martyr et 113 autres ont été blessées, contre 7 martyrs et 85 agricultrices blessées en 2015.
Les femmes agricultrices sont confrontées à plusieurs violations dont les conditions dans lesquelles elles travaillent sachant que plus de 70% des femmes font entre 9 et 11 heures de travail quotidiennement sans compter l’inégalité du salaire entre les hommes et les femmes.
Pour mettre fin à ces violations, il faut mettre en place des mesures pour garantir une application de la loi qui a été adoptée en conseil ministériel et soumise à L’ARP et tout mettre en oeuvre pour garantir à la femme une indépendance financière et économique.» Romdhane Ben Amor (Membre du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux)
«La gauche a été et est actuellement une force d’opposition et de protestation et en plus elle possède, plus que jamais, des propositions sérieuses pour faire face à la crise que rencontre la Tunisie. Le fait de prétendre que la gauche est dépassée par les événements, n’est autre qu’un ‘’cliché’’ beaucoup trop consommé. Nous ne prétendons pas détenir, seuls, la vérité. Nous partageons l’intelligence collective avec tous les Tunisiens. Et nous comptons mettre notre intelligence et nos connaissances au service du pays pour qu’on puisse tous sortir de cette crise».» Zied Lakhdhar (Secrétaire général du parti Al Watad)
«J’ai été députée et ministre de la Femme, je ne suis jamais tombée dans le populisme, je ne tomberai jamais dans le populisme et je suis satisfaite de mon bilan. Aujourd’hui je suis ministre de la Santé, un secteur que je connais très bien. Au cours de ma visite à l’hôpital de Kasserine je me suis entretenue avec les malades, leurs familles et le cadre médical et j’ai été prise à partie, par une députée qui est arrivée en retard au moment où je devais partir. Je me suis rendue dans cet hôpital en ma qualité de ministre, j’y serais restée au chevet des malades si j’y étais allée en qualité de médecin.» Samira Meraï (Ministre de la Santé)
Ces déclarations ont été accordées à différents médias