Une aubaine pour les contrebandiers et les firmes internationales
Quant on évoque le fléau du tabagisme en Tunisie, dans les séminaires et les campagnes de sensibilisation et ses retombées néfastes sur la santé des fumeurs, on parle rarement de l’interférence et de la responsabilité de l’industrie du tabac et des cigarettes qui est un monopole de l’etat, contrairement aux cas des autres pays, notamment les pays occidentaux développés, comme les Etats-unis d’amérique, où la fabrication des cigarettes est assurée par des entreprises et des firmes privées et où la mise en cause du tabac dans la détérioration de la santé de l’homme a commencé avec des procès retentissants intentés contre les fabricants des cigarettes par des personnes atteintes de maladies attribuées au tabac.
Quant on évoque le fléau du tabagisme en Tunisie, dans les séminaires et les campagnes de sensibilisation et ses retombées néfastes sur la santé des fumeurs, on parle rarement de l’interférence et de la responsabilité de l’industrie du tabac et des cigarettes qui est un monopole de l’etat, contrairement aux cas des autres pays, notamment les pays occidentaux développés, comme les Etats-unis d’amérique, où la fabrication des cigarettes est assurée par des entreprises et des firmes privées et où la mise en cause du tabac dans la détérioration de la santé de l’homme a commencé avec des procès retentissants intentés contre les fabricants des cigarettes par des personnes atteintes de maladies attribuées au tabac. Aussi, ne s’étonne-t-on pas qu’on relève rarement certaines contradictions dans ce domaine, en Tunisie.
En effet, dans le cadre de la lutte contre le tabagisme, et à l’instar des pays développés signalés, les paquets de cigarettes fabriquées et mises en vente, en Tunisie, par la Régie nationale des tabacs et allumettes (RNTA) , c’est-àdire l’etat, portent en gros caractère en arabe et en français, sur un grand espace, la mention : Fumer tue. Ce qui peut constituer un grand problème de responsabilité pour l’etat qui a le monopole de la fabrication et de la vente des cigarettes, alors que la responsabilité de l’etat n’est pas engagée, quand cette fabrication est assurée par des entreprises privées, le citoyen étant libre de fumer ou de ne pas fumer, dans la mesure où dans les pays développés, les paquets de cigarettes portent des mentions sur les dangers du tabac sur la santé. Mais, paradoxalement, ces mentions sont écrites en petits caractères, en bas du paquet, et passent pratiquement inaperçues. De leur côté, les fumeurs tunisiens étonnent par leur insouciance et leur irresponsabilité totales, car tout en manipulant à longueur de journées leurs paquets de cigarettes, les fumeurs de cigarettes tunisiennes ne prêtent aucune attention à cette mention relative aux dangers des cigarettes, écrite en gros caractères et ne pouvant pas passer inaperçue. Au contraire, malgré le programme national de lutte contre le tabagisme, le nombre des fumeurs en Tunisie n’a pas diminué et le taux des fumeurs se situe aux alentours de 35% de la population, toutes catégories confondues. Quelqus 10 mille décès, par an, en Tunisie, sont causés par le tabagisme qui alimente, en outre, la contrebande des cigarettes et offre de grandes opportunités aux firmes internationales de fabrication de cigarettes pour écouler leur production, et prospérer, en dépit des difficultés qu’elles rencontrent dans leurs pays, à cause des politiques anti-tabac sévères appliquées par ces pays.