La vague de limogeages des entraîneurs a commencé plus tôt que prévu !
Trois journées pour le compte du championnat en ligue 1 et déjà autant d’entraîneurs remerciés ou partis de leur propre gré. Ils ne seront pas au rendez-vous avec leurs équipes respectives à la reprise du championnat le 15 octobre prochain. Les raisons ? Ce n’est point un secret de polichinelle. Car acculés partir pour absence de résultats.
Que reproche-t-on à Chiheb Ellili ?
A commencer par Chiheb Ellili lequel, en dépit d’un parcours réalisé par le Club Sportif Sfaxien au terme de l’exercice écoulé (une 2ème place en ligue 1 avec le même nombre de points que l’espérance ST et une qualification à la prochaine coupe de la Confédération), a été invité à céder son poste à un technien étranger. Pourtant, il n’y a pas le feu dans la Maison de l’équipe phare du sud du pays. Les auteurs de cette démission omettant sciemment ou non de reconnaître que l’effectif a perdu en cours de route Ali Maaloul et Ajayi, les deux buteurs de l’équipe et ce n’est pas peu. Et que l’équipe est assurée de passer au play off avec des chances de continuer à jouer un rôle important dans la course aux premières places.
Rodriguez engagé en dépit d’un modeste CV
Bernard Rodriguez, l’entraîneur du CS. Hammam-lif, a connu le même sort en dépit du nul réalisé devant une bonne équipe du Stade Gabésien. Sauf que les supporters lui ont reproché, haut et fort, le remplacement de Ben Zekri. Suffisant pour que les responsables banlieusards annoncent son limogeage. Ces mêmes responsables qui l’ont engagé en parfaite connaissance de son CV. Le technicien français n’ayant jamais entraîné se limitant à un court passage dans le giron des techniciens exerçant au comlexe Hassan Belkhodja.
Lassaad Maamer : une décision personnelle
Lassaad Maamer n’a pas attendu, quant à lui, qu’on lui montre la porte de sortie. Décidant en son âme et conscience à mettre un terme à ses fonctions après la troisième défaite de l’olympique de Sidi Bouzid à Zarzis. Lassaad Maamer a estimé, à juste titre, que l’équipe n’est pas en mesure de rééditer sa saison 2015-2016 avec des moyens aussi dérisoires volets effectif et salaires non honorés.
Et ce n’est pas fini…
Et pour cause dans la mesure où d’autres entraîneurs se trouvent sur des sièges éjectables. Faouzi Benzarti entre autres, un technicien auquel l’etoile SS doit toutes ses conquêtes des années passées dont un championnat brillamment remporté au terme de l’exercice écoulé. La défaite en quarts de finale de la coupe de Tunisie contre l’espérance ST outre les dérapages qui ont suivi ont sonné le glas pour le meilleur technicien tunisien des trois dernières décennies. Là également, les supporters de l’équipe sahélienne sont partie prenante de cet appel à se séparer de Faouzi Benzarti. La trêve semble venue au bon moment accordant un sursis à Gérard Busher et Larbi Sebti, respectivement entraîneurs de L’AS. Marsa et de l’olympique de Béjà, deux équipes encore à la recherche du premier point en ce début de championnat. Parions que d’ici la fin de la phase aller de la ligue 1, les surprises ne manqueront pas. Rafik BEN ARFA