Les mêmes problèmes, malgré la reprise

Dans des déclarations à la presse, hier, à Tunis, le président de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques, Sadok Kouka a indiqué qu'en dépit de la reprise enregistrée par le secteur du tourisme au cours de cette année 2016, les restaurants touristiques continuent de faire face à plusieurs difficultés et problèmes, signalant que les directeurs des restaurants touristiques n'ont pas encore bénéficié du soutien promis par l'administration, pendant la crise aiguë qu'a connue le tourisme tunisien en 2014 et 2015.

Dans des déclarations à la presse, hier, à Tunis, le président de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques, Sadok Kouka a indiqué qu’en dépit de la reprise enregistrée par le secteur du tourisme au cours de cette année 2016, les restaurants touristiques continuent de faire face à plusieurs difficultés et problèmes, signalant que les directeurs des restaurants touristiques n’ont pas encore bénéficié du soutien promis par l’administration, pendant la crise aiguë qu’a connue le tourisme tunisien en 2014 et 2015. Le nombre des restaurants touristiques s’élève à 500 dont 120 adhérents à la Fédération tunisienne des restaurants touristiques qui a été créée en mai 2014 et s’apprête à tenir sa première assemblée générale élective le 6 octobre à Tunis en vue d’élire un nouveau comité directeur devant remplacer l’actuel comité directeur. Il a indiqué que grâce aux efforts de la Fédération, les restaurants touristiques ont bénéficié de la baisse du taux de la TVA de 12 à 6%, comme les hôtels touristiques alors qu’ils avaient été exclus au départ, outre l’obtention d’une réduction très importante du droit de consommation perçu sur les boissons alcoolisées, ce qui a permis de réduire leurs prix à la consommation. Il a signalé que l’une des priorités de la Fédération est la révision des textes de lois organisant la profession, notant qu’une commission mixte groupant les représentants du ministère du Tourisme, ceux du ministère de l’intérieur et de la Fédération a été créé à cet effet, et ce dans le but de chercher les voies et moyens permettant la simplification des procédures notamment en matière d’octroi des autorisations et da la classification des restaurants touristiques, et plus spécialement l’autorisation de pouvoir servir les boissons alcoolisées dont l’octroi relève du ministère de l’intérieur.

Les restaurants touristiques sont classés selon le nombre des fourchettes alors que les hôtels sont classés selon le nombre des étoiles, mais les restaurants touristiques tunisiens appartiennent dans leur grande majorité à la classe de deux fourchettes. Le président de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques a émis l’espoir que la Fédération réussira à surmonter la marginalisation dont souffraient les restaurants touristiques faute d’une structure professionnelle qui les représente, en remplissant au mieux son rôle en tant que visà-vis officiel des restaurants touristiques auprès de l’administration et des autres partenaires, outre la promotion du secteur et l’amélioration de la qualité des prestations, de la restauration et des plats.

Il a insisté sur le souci de la Fédération de faire en sorte que les plats tunisiens comme le couscous et autres occuperont la place qu’ils méritent dans les restaurants touristiques. M. Sadok Kouka a signalé en outre les effets négatifs du régime du séjour des touristes dit « all inclusive » sur la fréquentation des restaurants touristiques par les touristes qui, à la faveur de ce régime, trouvent tous les services dont ils ont besoin dans les hôtels et n’en sortent pratiquement pas, soulignant la nécessité d’arriver à des solutions propres à encourager les touristes à sortir des hôtels et à aller à la découverte de l’environnement de l’hôtel et de la ville, d’autant qu’ils le désirent et aspirant à se mêler aux gens et à connaître plus profondément le pays, et ce parallèlement à l’encouragement des restaurants touristiques à s’ouvrir davantage en direction des clients tunisiens.