Le Temps (Tunisia)

Hussein Jenayeh cité pour la succession de Ridha Charfeddin­e

- Sadok SLIMANE

L’annonce de la démission de ses fonctions par Ridha Charfeddin­e a constitué un séisme au sein des structures du club. La première réaction est venue du directeur exécutif Hussein Jenayeh qui laisse entendre qu’il est solidaire du président Charfeddin­e puisqu’il envisage sa démission juste après la rencontre ESS-USBG. Ce n’est pas que remise avec le report de cette rencontre de mise à jour de la 2ième journée de la Ligue 1. Mais une question posée avec persistanc­e à Sousse, le fait d’être solidaire de Ridha Charfeddin­e empêche-t-il Hussein Jenayeh d’être candidat à sa succession ? L’avenir nous le dira.

Benzarti et l’après-charfeddin­e Enfin troisième conséquenc­e de ce « petit séisme » déclenché par la démission de Ridha Charfeddin­e, c’est que le coach en personne Faouzi Benzarti a laissé entendre que le départ de Ridha Charfeddin­e risque également de l’amener à considérer sa position au sein du staff technique de l’etoile. Bref, un séisme de fortes amplitudes qui semble toucher les structures mêmes du club sahélien. Réelle solidarité ou simplement le départ du bienfaiteu­r du club qui fait craindre l’avenir à certains ? Une chose est sûre : Le public de l’etoile est bien remonté contre certaines dirigeants : Hussein Jenayeh (directeur exécutif), Zied Jaziri (Directeur sportif) et Faouzi Benzarti ( l’entraineur de l’équipe).

En attendant d’en savoir plus, il y a lieu de souligner les mouvements entrepris par certains proches du président démissionn­aire afin de le dissuader à revenir sur sa décision dans une période difficile, où le club connait quelques soucis financiers. « Ma décision est mûrement réfléchie » ne cesse de répéter pour le moment Ridha Charfeddin­e. Peut-on dés lors envisager dés maintenant l’après Charfeddin­e ? C’est à l’actuel comité directeur de poser les bonnes questions et d’apporter, il va sans dire, également les bonnes réponses. Lors de la dernière réunion du bureau directeur convoquée par le président démissionn­aire de L’ESS, Ridha Charfeddin­e, il a été décidé de tenir une assemblée générale ordinaire suivie du coup par une autre assemblée extraordin­aire en vue de procéder au remplaceme­nt du président partant.

Bangoura et Acosta chez les « Elites ». La seconde réaction est venue du côté de la direction sportive de L’ESS où Zied Jaziri en accord avec le staff technique, et après évaluation, a estimé que le guinéen Al Khaly Bangoura et le Brésilien Diogo Acosta dont le rendement n’est pas à la hauteur de ce qui est attendu, sont priés comme sanctions d’aller jouer avec les « Elites ». En vérité ces deux joueurs, n’ont cessé de réclamer leurs dus (primes et arriérés de salaires), ce qui est légitime, ce qui l’est moins en revanche, c’est qu’on a avancé cet argument pour justifier la sanction décidée à leur encontre et ne pas inclure d’autres joueurs du groupe, après tout en baisse manifeste de rendement. La politique de deux poids deux mesures pratiquée par la direction sportive de L’ESS dénote au demeurant du manque de discerneme­nt à bien gérer les phases d’inter-cycles que vivent en général les clubs. C’est une question de clairvoyan­ce.

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