iLS Ont DiT:
«En cinq ans, nous avons perdu 55 places, selon le rapport Davos. Si nous nous basons sur ce chiffre, il y a un seul constat à faire pour les investisseurs: pendant ces années, nous n’avons pas travaillé, le pays n’a pas avancé, les réformes n’ont pas été engagées et le climat des affaires n’a pas été amélioré. Il ne faut pas perdre de vue le fait que ce rapport est un baromètre pour les investisseurs étrangers qui le consultent sérieusement avant de penser s’établir dans d’autres pays. Il doit, de ce fait, être consulté point par point pour aider à définir le programme du gouvernement.» Ahmed Bouzguenda (Président de l’institut Arabe des Chef d’entreprise)
«Tous les programmes annoncés par le chef du gouvernement auront des budgets qui leurs seront alloués et même créés. Maintenant c’est à nous de décider ce qu’on veut faire des budgets que l’on a, créer de la valeur avec ou alors faire comme avant et les partager et les dilapider. Tous les Tunisiens devront mettre la main à la pâte surtout que des solutions ont été proposées, qui concernent tout le monde, la classe ouvrière et le patronat.
Pour ce faire la participation exceptionnelle annoncée par Youssef Chahed, à hauteur de 7.5% en taxe exceptionnelle pour les sociétés et par le report des augmentations salariales pour l’année 2019, sont actuellement en cours de discussion au sein de L’UTICA et de L’UGTT.» Mehdi Ben Gharbia (Ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles et des droits de l’homme)
«Pour sortir du paradigme des solutions conventionnelles qui ont démontré leurs limites, il est possible de lancer un emprunt en devises qui serait souscrit par les Tunisiens résidents à l’étranger comme expression de leur solidarité et de leur attachement à leur pays. Il leur sera proposé d’accepter de souscrire à un emprunt en devises qui seront immédiatement «dinarisés», c’est-à-dire remboursés en intérêts et principal en dinars.
Afin de mobiliser les souscripteurs, il s’agira d’afficher clairement le fait que ces ressources seront affectées à des projets productifs visant les PME-PMI-TPE dans tous les secteurs et notamment dans les zones de développement régional prioritaires.» Habib Karaouli (PDG de la Banque d’affaires de Tunisie)
«J’étais ami avec l’homme d’affaire Chafik Jarraya et je nie avoir reçu de l’argent de sa part en échange des bons et loyaux services de certains parlementaires. Je l’ai connu au moment de la campagne présidentielle et il y a toujours eu ce genre de rumeurs à son encontre. Je n’ai jamais rien vu de mal venant de cet homme! Ceci est tout simplement une campagne de dénigrement. Dans ce même contexte j’invite tous les députés de l’assemblée à faire preuve de transparence quant aux biens qu’ils possèdent.» Sofiène Toubel (Président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes)
Ces déclarations ont été accordées à différents médias