Le salut dans l’investissement
L’économie tunisienne vit un état d’urgence et l’investissement se propose comme planche de salut pour la débarrasser de ce carcan qui entrave son redressement. L’organisation en mois de novembre prochain de la conférence internationale sur l’investissement vient à point et où décideurs et entreprises espèrent en tirer des dividendes de ce grand événement d’envergure afin de booster et fructifier les investissements productifs et retaper à neuf l’image de la Tunisie en tant que pays attractif des IDE. Le plan de promotion de la conférence se poursuit. Fadhel Abdelkafi, ministre du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale s’est attelé lors de sa participation aux assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International tenues du 5 au 9 octobre à Washington à faire la promo du plan de développement 2016-2020. Plus de 1000 personnalités politiques et économiques sont attendus à Tunis les 29 et 30 novembre prochain. Les entreprises tunisiennes et les grandes entreprises familiales piliers du tissu économique national ont été également sollicités de manière à les sensibiliser à faire réussir cet événement et à s’inscrire dans le programme national de relance de l’activité économique ou encore du plan d’urgence décrété par le gouvernement Chahed ce qui est sans doute à leur profit et avantage. Aujourd’hui, conjoncture oblige, conjonction et coordination des efforts entre le public et le privé sont une exigence impérative. Et au-delà d’une loi organisant les partenariats publics/privés, les hommes d’affaires doivent mettre le paquet pour investir, créer de la valeur ajoutée et générer des emplois. Le sort de l’économie nationale est avant tout une affaire tuniso-tunisienne. Comme dit le dicton : « We are our own best advocates” ou encore on n’est jamais bien servi que par soimême.