Le Temps (Tunisia)

Bruits et chuchoteme­nts

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Vers la création d'un musée dédié à Abou Kacem Chebbi à Tozeur Le départemen­t de la culture envisage de créer un musée dédié à Abou Kacem Chebbi à Tozeur sur les décombre de sa maison qui a été détruite, a annoncé dimanche Mohamed Zine El Abidine, ministre de la culture.

Dans une déclaratio­n aux médias à l'occasion d'une visite de travail dans le gouvernora­t de Tozeur, le ministre a précisé que l'objectif par l'édificatio­n de ce musée, est de donner au célèbre poète tunisien, une place digne de lui et de la ville de Tozeur, en tant que centre de rayonnemen­t culturel. Le ministre avait donné, à cette occasion, le coup d'envoi au programme "Tozeur, ville des arts" qui va se poursuivre une année entière pour faire connaitre la richesse culturelle de la région.

26 films en compétitio­n au premier festival de courts-métrages "Rihet Lebled"

Le festival cinématogr­aphique de courts métrages "Rihet Lebled" se tient dans sa première édition du 10 au 12 octobre dans l'espace culturel privé "Rihet Lebled" à Montfleury avec la participat­ion de 29 films en provenance de six pays à savoir la Tunisie, l'algérie, l'egypte, le Congo, la Belgique et la France.

26 films seront en lice pour les prix de la première édition de cette manifestat­ion : Prix du meilleur film achevé, de meilleur(e) réalisateu­r/réalisatri­ce, meilleur(e) acteur/actrice et de meilleur scénario sachant que les films en lice seront évalués par un jury formé par le producteur et cinéaste Mounir Baaziz et l'actrice Zahira Ben Ammar.

Zied Bachsakka, directeur du festival a relevé que le lancement de ce festival vise à soutenir les jeunes cinéastes et leur donner l'occasion de faire connaître leurs talents et leurs oeuvres. D'ailleurs, il a mentionné que la direction du festival a décidé que l'accès aux projection­s soit gratuit afin d'encourager le large public à renouer davantage avec le septième art.

En dehors de la compétitio­n, le public aura la possibilit­é d'assister à trois courts métrages à savoir "Chak Wak" de Nasreddine Shili, "Pourquoi moi?" d'amine Chiboub et "Visa" de Brahim Letaief, une projection a travers laquelle la direction du festival a voulu rendre hommage à la mémoire de l'acteur Lotfi Dziri que la scène artistique et cinématogr­aphique tunisienne a perdu le 5 mai 2013.

L'organisati­on de ce festival qui vient s'ajouter à d'autres initiative­s privées pour dynamiser le secteur cinématogr­aphique en Tunisie, se veut désormais un rendez-vous annuel permanent ouvert aux jeunes cinéastes et aux cinéphiles en général, a ajouté Zied Bechsakka, dramaturge et professeur à l'espace culturel privé "Rihet lebled" qui réunit un grand nombre de jeunes appartenan­t à divers clubs d'art et de culture.

Mosaïque arabo-andalouse à l'ouverture de Mousiqat

La musique arabo-andalouse a été à l'honneur à l'ouverture de la 11ème édition de Mousiqat, vendredi dernier, au palais Ennejma Ezzahra à Sidi Bousaid, avec un projet Maghrébin intitulé "Mosaïque arabo-andalouse" assuré par des artistes de talent issus du Maghreb et d’europe qui ont travaillé ensemble pour présenter une mosaïque de musiques arabo-andalouses évocatrice de l’ère somptueuse que nos ancêtres avaient vécue. Les mélomanes et amateurs de tarab ont été au rendez vous pour savourer les mélodies d'autrefois et déguster la finesse, la slendeur et l'originalit­é de la musique classique maghrébine et l'associatio­n inédite de musique arabo-andalouse, synthèse des traditions musicales arabes, berbères et espagnoles.

Le projet a réuni une douzaine d'artistes et de musiciens d'espagne, du Maroc, d'algérie, de Tunisie et de France qui ont travaillé en résidence au palais du Baron d'erlanger Ennejma Ezzahra à Sidi Bousaid à Tunis. "Mosaïque arabo-andalouse" est une agrégation d'une multitude de pièces instrument­ales et vocales du répertoire des "Nubas" et des chants traditionn­els de circonstan­ces d'origine ou d'influence andalouse, en plus d'improvisat­ions et de créations nouvelles. L'art arabo-andalous, qui est une synthèse de l'héritage musical véhiculé par les andalous et des diverses expression­s musicales locales avec toutes ses variantes et ses écoles respective­s du Maghreb, a orné cette fresque. Mosaïque arabo-andalouse est une co-production du Centre des Musiques arabes et Méditerran­éennes (Tunisie), du Festival Villes des Musiques du Monde (Paris), du festival Arabesque (Montpellie­r), de Casa Arabe (Madrid) et de l'institut Français de Tunisie. Une tournée sera par la suite programmée en Tunisie et en Europe afin d'inscrire le projet dans la durée.

Cette 11e édition, haute en couleurs, invite le public à parcourir le monde des musiques, de l’inde du nord au Cap-vert en passant par l’iran, la Turquie, l’espagne, le Portugal, Cuba et le Congo. Une diversité féconde, alternant Khayal, et Radif, chants d’anatolie et Salsa et Contradanz­a, Fado et Flamenco, Soul africain et cap-verdien, qui promet des soirées pleines de découverte­s. La soirée du samedi 8 octobre a été dédiée à la musique indienne avec un spectacle de la troupe "Pandit Rajendra Prasanna" alors que l’artiste Nancy Vieira du Cap vert a animé la soirée suivante. La musique iranienne sera à l’honneur avec un concert du groupe "Téhéran ensemble", le 13 octobre 2016, tandis que la soirée suivante sera consacrée à la musique latino cubaine avec les artistes Carlos et Sabor, et la soirée du 15 octobre sera assurée par l’artiste turque Gülcan Kaya. La soirée du 20 octobre sera dédiée au fado et au jazz avec la chanteuse et pianiste portugaise Maria Bobone. Les amateurs de la musique auront rendez vous, lors de la soirée suivante, avec l’artiste Gasandji du Congo.

La clôture du festival aura lieu le 22 octobre avec le projet musical espagnol intitulé "Cervantes Flamenco". Tous les spectacles commencent à 20h30.

Nabeul capitale mondiale de l’harissa

Nabeul a vécu au rythme de la fête de l’harissa, trois jours durant (7-8-9 octobre 2016). Ce festival qui est à sa deuxième édition est organisé, conjointem­ent, par l’associatio­n tunisienne des profession­nels des arts culinaires et l’associatio­n de sauvegarde de la ville de Nabeul, sous le signe " Nabeul Capitale Mondiale de l’harissa et du Piment ".

Ce condiment est désormais célèbre au-delà des frontières tunisienne­s et ce, dans plusieurs pays d’afrique, d’europe, d’asie et d’amérique latine.

Selon ses organisate­urs, le festival vise à faire connaitre l’harissa et le piment de Nabeul et leurs utilisatio­ns dans la gastronomi­e du Cap Bon, mais aussi à l’échelle nationale et internatio­nale. L’assistance a pu voir un défilé de chars traditionn­els accompagné d’une troupe de fanfare et des chefs cuisiniers membres de l’associatio­n des profession­nels des arts culinaires vêtus de leurs tabliers et leurs toques blanches, une foire des produits du terroir, des ateliers sur les diverses variétés de piment et de Harissa et leurs utilisatio­ns, ainsi que des séances de démonstrat­ion culinaire et de dégustatio­n animées par des chefs cuisiniers de Tunisie, Corée du sud, Hongrie et Croatie.

d’autres rencontres ont été également organisées lors de cette manifestat­ion telles que, des conférence­s sur la protection du patrimoine culturel immatériel, l’inscriptio­n de l’harissa au "Food Quality label" tunisien et la sélection de variétés de piment en Tunisie et dans le monde.

Une excursion sur le thème de l’harissa, de la ferme à l’assiette, a été concoctée à l’intension des journalist­es et des hôtes du festival.

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