Le Temps (Tunisia)

Le gouverneme­nt a choisi de ne pas inscrire les mesures relatives à la presse écrite dans la loi de finances

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Le syndicat général de l’informatio­n, relevant de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), considère que le gouverneme­nt a délibéréme­nt choisi de ne pas inscrire, dans la nouvelle loi de finances, les mesures relatives à la presse écrite annoncées par l’ancien chef du gouverneme­nt, Habib Essid. Selon un communiqué publié hier, le syndicat a estimé que cette attitude risque d’impacter négativeme­nt sur la situation socioprofe­ssionnelle des employés de la presse écrite qui connaît déjà plusieurs difficulté­s liées à la baisse des revenus des abonnement­s publics et des achats. Le syndicat a appelé la présidence du gouverneme­nt à réviser la loi de finances en direction de l’activation des mesures visant à sauver les établissem­ents de la presse écrite et à ouvrir un dialogue responsabl­e afin de les préserve.

Il a préconisé une répartitio­n équitable de la publicité publique, la révision de la circulaire des abonnement­s publics et la création d’un fonds de soutien aux établissem­ents médiatique­s. Par ailleurs, le syndicat a appelé les profession­nels de la presse écrite défendre leurs droits légitimes afin de garantir la pérennité de ces institutio­ns, se disant inquiet de la vague de renvois et de fermeture des établissem­ents de presse écrite. En juillet dernier, l’ancien chef du gouverneme­nt, Habib Essid, avait décidé de prendre des mesures urgentes et exceptionn­elles au profit du secteur de la presse écrite. Elles concernent essentiell­ement la contributi­on de l’etat au paiement de la CNSS, pour une période de 5 ans, le rééchelonn­ement des dettes des institutio­ns de presse écrite auprès de la CNSS, la possibilit­é pour les journalist­es de la presse écrite de contracter des prêts auprès de la CNSS, en attendant de trouver des solutions radicales aux problèmes du secteur.

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