Elections de la FTHB « Création de dix nouveaux centres de formation totalement pris en charge par nos sponsors »
Né le 04 avril 1958, Mourad Mestiri ingénieur de son état a fait ses premières armes à la fédération tunisienne de handball en 2003 comme membre pour ne plus la quitter à ce jour. Accédant en 2014 à la présidence de l’instance fédérale suite à la démission de Karim Helali non sans avoir assuré auparavant la vice présidence depuis 2008.
Mourad Mestiri est par ailleurs président de la zone 1 de la CAHB, mission qui lui a été de nouveau confiée au dernier congrès de la Confédération africaine. Il a également été membre de la commission des compétitions de la CAHB de 2012 à 2014.
Mourad Mestiri conduit la liste qui se présentera dimanche prochain pour les élections pour les quatre années à venir. Interview
*Le Temps : Vous venez d’assister au dernier congrès de la CAHB, le handball tunisien en a-t-il tiré profit ?
-M. Mestiri : Sans le moindre doute. J’aimerais commencer par la décision consistant à me reconduire à la présidence de la zone 1 en attendant que je fasse partie d’une importante commission qui reste à désigner.
*Le handball domine depuis des lustres l’afrique à travers les sacres de ses équipes nationales toutes catégories confondues, ses équipes de clubs. Trouvez-vous normal qu’elle ne fait pas partie de bon bureau exécutif. A travers votre candidature entres autres membres du bureau fédéral ?
-J’estime que faire partie du bureau exécutif de la CAHB n’est pas la bonne décision. Je préfère présider la zone 1 et, éventuellement, une commission de l’instance africaine là où je pourrai rendre service au handball africain et tunisien bien évidemment. *Passons à présent aux choses sérieuses. Comment jugez-vous le bilan de vos deux années à la présidence de la FTHB ?
-Je suis certes président de la fédération mais nous sommes un groupe de personnes qui prennent les décisions qu’ils estiment les plus appropriées pour le handball tunisien. Notre bilan est globalement positif avec son côté jardin et son côté cour.
Conscients de nos faiblesses, nous avons toujours cherché à les corriger en fonction des moyens à notre disposition notamment volet sources de financement.
Ce n’est pas toujours la réussite par les temps qui courent. *Flop du Caire suivi de celui des JO de Rio et récemment l’équipe nationale Dames en veilleuse à la veille d’une importante compétition africaine. Ce n’est pas le beau temps à l’heure qu’il est. Quels sont alors ces côtés jardin et cour ?
-Je vous le concède. Côté jardin, je tiens à rappeler la qualification de l’équipe nationale Hommes aux derniers JO de Rio. Non sans passer par un tournoi de repêchage en Pologne au terme duquel elle a brillé. Atteindre la finale de Coupe d’afrique des Nations est à classer côté jardin rien qu’au des mauvaises conditions qui ont prévalu au Caire. Au même titre que les deux sacres africains réalisés par nos cadets et juniors. Sans omettre de mettre l’accent sur les centres de formation que nous avons dotés de moyens en mesure de permettre un fonctionnement dans de bonnes conditions. Et pour terminer la mise en route du projet consistant à doter notre handball d’une salle fédérale en prévision de la CAN 2020 à Tunis.
*Et le côté cour, si Mourad ?
-Je l’aborde tout de suite. En commençant par les incidents qui nous ont coûté les sanctions que tout un chacun connaît. Et le flop de Rio dû essentiellement aux blessures de Tej et Jellouz qui se sont sérieusement répercutées sur notre qualification aux quarts de finales après le nul concédé au Qatar en fin de match.
Le handball féminin n’est plus ce qu’il était notamment, l’équipe nationale Dames en est la principale victime. Dois-je rappeler que nos Dames ont souvent fait partie du top du handball féminin en Afrique de l’an 2000 à 2015. Les causes sont dues à l’absence de relève, nous y avons pensé dans la mesure où la relève est là.
*Cinq axes dans le programme de votre campagne élective, un programme ambitieux et qui appelle un lourd budget. Comment cous allez vous y prendre e, cas de succès le 30 courant ?
-Nous allons opter pour la politique de nos moyens en tenant les engagements pris envers les clubs. Nous ferons en sorte de tenir ces promesses. Il y a certes plusieurs problèmes dont l’apport à faire bénéficier le handball féminin, les centre de formation, l’arbitrage, la restructuration de la direction technique nationale, les équipes nationales…
Nous n’avons pas arrêté de renégocier avec nos habituels sponsors et de négocier avec d’autres, leurs promesses sont crédibles voire réelles, nous croyons en leurs discours.
*Vos impressions après vos réunions dans les régions que vous avez visitées dans le cadre de votre campagne électorale ?
-L’accueil é été chaleureux partout où nous sommes passés : dans les régions du nord, du centre, du cap bon, du sud et ce n’est pas encore fini. Un porte à porte qui donnera très prochainement ses fruits, j’en suis plus que persuadé.
*Comment expliquez-vous votre absence sur les plateaux de la chaîne Zitouna durant son émission sportive de jeudi dernier ?
-Campagne électorale oblige, j’étais justement retenu par une visite dans le cadre de cette campagne. Maodh Ben Zaïed est le porte parole de cette même campagne et il le fait à notre totale satisfaction. *Pour terminer, quelles seront vos relations avec l’équipe concurrente après les élections de dimanche prochain ?
*En cas de victoire, nous invitons toutes les composantes de la liste de si Karim à s’impliquer dans notre programme de travail pour les quatre années à venir. Nous le disons sans aucune arrière - pensée. Une preuve de nos bonnes intentions : nous avons répondu à cette proposition émanant du Comité national olympique, celle de ne pas dénoncer auprès des instances sportives les noms de deux candidats ne remplissant pas les conditions requises pour se présenter aux prochaines élections.
« J’estime être plus utile dans une commission qu’au sein du Bureau exécutif de la CAHB » « Volet financement, nous sommes en renégociation avec nos sponsors et en négociation avec d’autres » « Notre bilan a son côté jardin et son côté cour ; le premier est beaucoup plus rassurant »