Ils Ont Dit:
«Le gouvernement d’union nationale possède une vision qui lui permet d’agir en conséquence, nous sommes face à une réalité, et nous avons proposé les solutions qui nous semblent les plus adéquates. Cependant, nous restons ouverts à toute autre proposition qui nous permettra de sortir de la crise actuelle. Mais une chose est sûre, nous ne mentirons plus aux Tunisiens.»
Mehdi Ben Gharbia (Ministre des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les droits de l’homme)
«Dans sa version actuelle et au vu des réactions qu’il a suscitées, le projet de loi pourrait échouer. Ce projet n’a pas réussi à avoir l’unanimité des parties sociales et le dialogue devra se poursuivre pour venir à bout des différends surtout que la présidence du gouvernement a émis les invitations au dialogue autour du projet de la Loi de finances, seulement 24 heures avant son début. Cela ne doit pas se faire de la sorte mais selon un calendrier bien défini et fixé suffisamment à l’avance.»
Mohsen Marzouk (Secrétaire général du mouvement du mouvement du Projet pour la Tunisie)
«Je tiens à affirmer l’inexistence de loi encadrant les recrutements au sein du ministère des Affaires étrangères. Ainsi, j’exprime le mécontentement des anciens du corps diplomatique quant aux nouvelles nominations et désignations surtout que celles-ci se font en fonction des affinités partisanes, familiales et régionales. Un comptable qui a été récemment désigné selon des affinités douteuses a fait preuve d’un comportement indécent à l’aéroport. Contacté par les services concernés de l’aéroport pour des explications, ce dernier leur a sorti le passeport diplomatique pour esquiver toute procédure.»
Seifeddine Fliss (Secrétaire général du Syndicat du corps diplomatique)
«J’appelle Mohsen Marzouk à se regarder dans un miroir, et à ce moment là il prendra conscience de ce qu’il est en train dire et se rendra compte qu’il est en tort. Les tunisiens savent très bien qui est influencé par des parties étrangères et qui ne l’est pas, je ne suis soumis à aucune influence étrangère, et si le terme ‘étranger au parti’ fait allusion à des parties politiques nationales, je tiens à préciser que personne ne m’a jamais influencé et n’est jamais intervenu pour moi.»
Mondher Balhaj Ali (leader au sein du mouvement Projet de Tunisie et député du bloc parlementaire Al Horra)
Ces déclarations ont été accordées à différents médias