Il est temps de remettre les pendules à l'heure
Le Mondial 2017, c’est demain
La nouvelle équipe fédérale a vite fait de se mettre au travail juste trois jours après avoir bénéficié de la confiance des clubs au terme des élections do 30 octobre. Une première série de mesures a été prise lors de sa première réunion de mardi dernier sauf que l’essentiel n’a été abordé qu’en partie.
En effet, il reste à savoir s’il était utile d’aborder la toute prochaine concrétisation des promesses données aux électeurs durant toute la campagne électorale : rappel de la composition du bureau fédéral, création de nouvelles commissions, suivi des décisions arrêtées après chaque réunion et encore moins cette promesse consistant à faire bénéficier les clubs affiliés à la fédération de « cette carte Gold » qui ne fera qu’entraîner des problèmes et, et, et…
On a certes discuté de l’équipe nationale Dames mais sans que l’on aborde celui aussi important : le Mondial 2017 qui pointe à l’horizon, dans un peu plus de deux mois et fin janvier 2017, c’est demain. D’autant plus que la fédération aura à remettre le train en marche après les déconvenues du Caire et de Rio et leurs retombées sur le paysage du handball national. D’autant plus que ce ne seront pas les mêmes joueurs qui seront convoqués pour préparer ce rendez-vous. D’accord, la relève est là, toujours faut-il mettre les joueurs devant leurs responsabilités, aussi est-il temps de prendre le taureau par les cornes. Il y a beaucoup à faire pour bien négocier le prochain Mondial de France. Un rendez-vous auquel les pays qualifiés pour le disputer sont déjà à pied d’oeuvre.
Le tournoi de l’union arabe : oui mais…
L’instance du handball arabe compte, nous disons bien compte, organiser d’un tournoi groupant les cinq pays arabes appelés à disputer le Mondial de France : la Tunisie, l’egypte, le Bahreïn, l’arabie Saoudite et le Qatar. Un tournoi qui se déroulerait dans les mêmes conditions que le Mondial ! Une initiative qui reste à confirmer, car à ce jour, les dates et lieu de déroulement du tournoi ne sont pas connus.
Reste à savoir quel intérêt à tirer de la participation de
E.N.
l’équipe tunisienne à ce tournoi contre des équipes nationales que nous respectons mais dont l’apport pour nos joueurs sera quasi nul. Il faudrait, à notre humble avis, chercher à concrétiser quelques rencontres amicales devant des sélections européennes qui ont le même profil ou presque que celles que nos prochains adversaires du tour préliminaire.
Rafik BEN ARFA