Ridha Charfeddine, uniquement «président-mécène» ?
Quel rôle tient-il ?
Avec une colossale dette avoisinant les 39 millions de DT, la situation financière de l’etoile du Sahel est pour le moins inquiétante. Suspendu sur le plan financier à la seule manne de son « présidentmécène », Ridha Charfeddine, ce dernier s’est montré généreux en sortant directement de sa poche presque les 2/3 du total de la dette du club sahélien(27 Millions DT), constatés comme dette lors de la dernière AGO tenue récemment. Ce constat (comptable et financier) fait de l’homme pratiquement le principal, voire l’unique « pourvoyeur de fonds » de L’ESS. Pour autant cette situation n’est pas sans conséquence puisque elle suscite, auprès du public, question et inquiétude. En effet, si pour certains l’on n’hésite pas à avancer que l’actuel président, magnanime sûrement, a « fini par mettre la main sur le club » en prévision d’une éventuelle modification statutaire touchant la nature et les objectifs de l’association sportive dite ESS. Pour d’autres en revanche, à 90 ans révolus il est temps pour le club sahélien, dans l’actuel contexte institutionnel et politique, d’envisager une réflexion profonde sur le futur du club. L’idée sous-jacente étant d’apporter les corrections qui s’imposent sur le plan structurel en vue d’adapter le management aux exigences du football moderne. Comme on peut le constater, le « fauxdépart » du club de Charfeddine a le mérite au moins de lancer le débat au sein de la grande famille étoilée. Est-ce suffisant pour pousser le président « démissionnaire un moment » à poursuivre sa mission d’unique pourvoyeur de fonds ? L’avenir nous le dira.
Retour à la rigueur C’est d’ailleurs dans ce contexte si particulier que le public étoilé s’est impliqué pour recommander aux dirigeants de profiter de cette trêve pour remettre certains choses au clair. Entre autre, l’on sollicite des dirigeants de se montrer plus fermes en imposant rigueur et discipline dans le groupe. Les récents cartons ramassés en nombre ( 8 lors du dernier classico CSS-ESS) prouvent si besoin est l’état de « relâchement » manifesté chez certains joueurs au point que leur rendement a baissé sur le terrain.