Le Temps (Tunisia)

L'art indien s'invite à Nabeul

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Concert de Bollywood – Klezmer

Bollywood, c’est le nom que l’occident a donné à la dynamique industrie cinématogr­aphique indienne installée à Bombay (désormais appelée Mumbai, la plus grande ville de l’inde), et dont les films sont principale­ment réalisés dans les langues hindî et urdu L’inde s’est spécialisé­e dans Rajasthan » Il était 20h00 lorsque les comédies musicales estampillé­es l’ensemble musical composé de musiciens Bollywood. C’est le genre qui s’est imposé issus de la scène Klezmer parisienne : pour exploiter au maximum les Anwar Hussain(chant) Nicolas Portnoi références à la culture indienne au travers ( Saxophone Soprano) José Navas des danses, des costumes et des musiques. (Banjo) Louise Legaye (violon) Mikael Samedi dernier, le centre culturel Néapolis Lacroix ( Battrie) Yvonnic Chalot a abrité un grand spectacle de Bollywood (Saxophone) annoncent la couleur dès les – Klezmer , un mariage exceptionn­el des premières notes. Ils swinguaien­t ce soir couleurs artistique­s européenne­s, arabes une musique à la fois recueillie et exaltante et indiennes. Organisé par le centre d’art en nous offrant un grand show en et de culture, ce spectacle a offert aux couleurs puisé du patrimoine d’europe spectateur­s un voyage féérique au coeur centrale. Ils ont réussi à revisiter de de l’inde à travers une histoire de quête manière originale des tubes les plus célèbres racontée en chants et danse. « Ce spectacle au cours d’un show coloré. Le saxophone Jazz’n’klezmer est un mariage entre Nicolas Portnoi a embrasé la la musique Klezmer et le Jazz, avoue scène. Difficile de rester insensible face à Alain Krief, le secrétaire général de ce jeune créateur. Sa présence conquérant­e, l’espace Rachi à Paris . son énergie débordante ajoutent un Bollywood. Klezmer est un spectacle brin de folie à cette soirée qui a été entamée musical intercultu­rel proposant une sélection dans la joie. Louise a tenu ce soir à de chansons du cinéma de Bollywood improviser une musique populaire. Avec réorchestr­ée dans l’esprit de la musique son violon, elle a entraîné le public dans Klezmer d’europe centrale, ainsi que la une rythmique effrénée, accentuée par des musique jouée dans les cours royales du solos très touchants et des chants. Durant (langue apparentée). Il s’agit de la composante la plus populaire du cinéma indien. Le terme « Bollywood », assez mal connoté en Inde, est une contractio­n des noms Bombay et Hollywood.

une heure, les musiciens ont mis le public en transe avec leurs différents tubes qu’ils ont interprété­s. La deuxième partie a été riche en sonorités indiennes authentiqu­es et en chorégraph­ie moderne et traditionn­elle. Anwar Hussain a ravi le public, avec des ghazals d’une grande beauté. Le chanteur et compositeu­r, interprète des titres très connus et a séduit l’assistance par sa voix somptueuse, sa simplicité et son humour. Les instrument­s, le cithare, Les tablas, le mridangam et la sarasvati au rythme saccadé, le violon, la batterie, le saxophone …tout en harmonie pour exprimer cette musique bollywood . Un spectacle haut en couleur et en mouvement. Le public tapait des mains, criait. Un spectacle beau et déchaîné à l’image des musiciens qui ont tenu en haleine leur public. La danse Bollywood était au rendez-vous avec la danse Soupki. Cette danse est la fusion de plusieurs danses indiennes: des danses classiques indiennes, des danses folkloriqu­es et des danses Occidental­es. Dans les vieux films

indiens les chorégraph­ies étaient inspirées surtout par les danses classiques telles que le Bharata Natyam, le Kathak et l'odissi et les danses Indiennes folkloriqu­es telles que la danse bhangra du Penjab. Costumes glamour et bijoux étaient au rendez-vous. Le Bollywood est une danse qui s'appuie principale­ment sur les costumes, coiffures et maquillage­s pour renforcer l'attrait. La danseuse talentueus­e a fait preuve d'une maîtrise totale de cette danse sacrée basée sur des poésies soufies. La troupe, composée de quatre musiciens, a réussi, une heure durant à faire voyager les spectateur­s dans un monde mystique par le biais d'une musique envoûtante et des mouvements rythmiques et mesurés. Le public est séduit par cette merveilleu­se rencontre avec l’inde et le spectacle se révèle immédiatem­ent amusant car il initie le public à la danse et aux traditions indiennes. Un vrai régal.

Kamel BOUAOUINA

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