Bruits et chuchotements
JCC: Brahim Letaïef démis de ses fonctions
Le ministère des Affaires Culturelles met fin aux fonctions de Brahim Letaïef à la tête des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), annonce un communiqué publié lundi matin, sur le site officiel du ministère. Le ministère appelle le comité de direction des JCC à "remettre, dans les plus brefs délais, son rapport moral et financier" de l'édition 2016. Certains remous ont précédé la décision du ministère qui n'a toutefois pas donné d'amples détails.
La révocation de Letaïef intervient à seulement quelques jours de la fin de la 27ème édition des JCC, organisée du 28 octobre au 05 novembre. Il a dirigé le festival durant les éditions de 2015 et 2016 qui a notamment fait couler beaucoup d'encre à cause de certaines lacunes constatées au niveau organisationnel de ce festival arabe et africain qui fête cette année son 50ème anniversaire.
Cinéaste et producteur, Brahim Letaïef, avait pris ses fonctions, à la tête des JCC, le 13 mai 2015.
Expo Articadeau à l'acropolium de Carthage L'office National de l'artisanat (ONA) organise, du 02 au 07 décembre 2016 à l'acropolium de Carthage, la deuxième édition de l'expo "Articadeau 2016".
Cette année, l'exposition qui 'ouvre au grand public (Btoc) et aux acheteurs professionnels (Btob), vise à inciter l'acheteur tunisien et étranger à acquérir le produit artisanal tunisien en guise de cadeau, précise un communiqué de L’ONA.
Et d’ajouter que plus que 50 artisans créateurs et entreprises artisanales proposeront aux visiteurs un large choix d'objets cadeaux originaux.
Création d'une maison de Culture à Hazoua
Le ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zine El Abidine a affirmé le besoin d'une maison de culture à Hazoua dans le gouvernorat de Tozeur, une localité située à la frontière avec l'algérie.
Il s'agit d'une des principales revendications des habitants de Hazoua, a-t-il déclaré dimanche aux médias au cours de sa visite dans cette délégation. Le ministre a assuré que son département examinera cette proposition. La création d'une maison de Culture à Hazoua ne manquera pas d'impulser les échanges culturels avec l'algérie. Elle jettera de nouveaux ponts de communication et de rencontre entre les citoyens des deux pays, à travers cette ville située à seulement quelques mètres des frontières algériennes, a-t-il fait observer.
S'agissant du soutien aux manifestations culturelles dans la région, il a rappelé l'orientation du ministère vers la décentralisation de l'activité culturelle, tenant à préciser que les décisions et les programmes sont arrêtés au niveau régional en coordination entre les délégations régionales et les acteurs culturels dans chaque région.
Le ministre a également souligné l'importance de créer des villes d'arts loin des chefs-lieux des gouvernorats, à l'instar du projet de création d'une maison de culture à Hazoua, et ce dans le cadre de la politique de discrimination positive des zones et régions intérieures. Mohamed Zine El Abidine a appelé à plus de complémentarité entre le ministère de tutelle et les acteurs culturels dans les régions, soulignant que le ministère continuera son soutien aux festivals de la région, à l'instar du Festival international des oasis de Tozeur, prévu du 17 au 20 Janvier 2017 et le Festival des tentes à Hazoua se tient chaque année durant le mois de mars. A cet égard, une séance de travail est prévue dans les semaines à venir au siège du ministère.
L'acteur égyptien Mahmoud Abdel Aziz inhumé à Alexandrie
Figure incontournable de la scène culturelle arabe, l'icône du 7ème art égyptien Mahmoud Abdel Aziz, décédé samedi à l'âge de 70 ans au Caire, des suites d'une longue maladie, a été inhumé dimanche à Alexandrie. Rejoignant Omar Sharif, Faten Hamama, Nour Cherif et bien d'autres artistes disparus ces dernières années, Mahmoud Abdel Aziz compte parmi les grandes stars du cinéma et de la télévision égyptienne qui ont marqué des générations de public arabe.
Le défunt a été inhumé dans sa ville natale d'alexandrie, selon sa volonté. De grands noms du monde de la culture, de la télévision et du cinéma égyptien ont assisté auparavant à la cérémonie religieuse tenue dans une mosquée du Caire. Dans un hommage publié samedi, le ministère des Affaires culturelles tunisien a regretté "la perte d'un artiste de talent" et présenté ses condoléances à la famille du défunt et à toute la famille culturelle arabe. Né le 4 Juin 1946, Mahmoud Abdel Aziz est diplômé de la Faculté d'agriculture d'alexandrie, où il s'est initié au théâtre dans le club universitaire. Sa première apparition sur le petit écran fût dans la série télévisée "Addawama" (le tourbillon), au début des années 1970. En 1974, il passe au grand écran où il obtient un rôle dans le film "Le petit-fils", pour ensuite enchaîner les rôles principaux dans plusieurs films. Les années 1980 ont constitué un tournant décisif dans sa carrière. A partir de 1982, son talent est révélé au public dans des films cultes comme "la honte", "la vierge et les cheveux blancs", "falsification de documents officiels", "exécution d'un mort", "Al- Kit Kat" et "le magicien".
Au milieu des années quatre-vingt, il se distingue par son interprétation magistrale du personnage de Rafaat al-hagan, l'agent du renseignement égyptien infiltré en Israël, dans le feuilleton du même nom. Mahmoud Abdel Aziz a joué dans près de 90 films et s'est exercé à tous les genres: comédie, romantisme, réalisme, etc. Son engagement et son talent lui ont valu d'être récompensé pour l'ensemble de ses oeuvres télévisées et cinématographiques dans différentes manifestations culturelles égyptiennes et arabes.
Il était marié à l'animatrice de télévision Poissy Salai, avec qui il a eu deux fils: Mohamed (producteur) et Karim (comédien).
‘’3000 NUITS’’ au cinéma Amilcar, un film palestinien de May Masri (Tanit de Bronze JCC2016 & Prix du Meilleur scénario) Du Mercredi au Dimanche 16h30 et 20h30 Fiction / VOSTFR / 2015 / 1h38 / Palestine Avec Maisa Abd Elhadi , Hussein Nakhleh, Abeer Haddad... Synopsis: Layal, une jeune palestinienne se fait arrêter et incarcérer dans une prison israélienne hautement sécurisée où elle donne naissance à un bébé garçon. Luttant pour survivre et élever son nouveauné derrière les barreaux, elle est tiraillée entre son instinct de mère et les décisions difficiles qu'elle doit prendre. Elle trouve dans sa relation avec les autres prisonnières, palestiniennes et israéliennes, l'espace et le temps nécessaires pour réfléchir, s'assumer et devenir une jeune femme.