Le Temps (Tunisia)

« Ma liste sera composée de compétence­s capables de redresser la barre »

- Mourad AYARI

Firas Felah, candidat à la présidence de la FTVB :

Firas Felah sera candidat à la succession de Mounir Ben Slimène lors de la prochaine assemblée générale élective de la FTVB qui se tiendra le 27 novembre. C’est un candidat de tout premier ordre et son CV plaide en sa faveur. Il fut internatio­nal jusqu’à la catégorie junior en tant que joueur de basket à Ezzahra, mais ses études l’empêchèren­t de poursuivre sa carrière. Il changea son fusil d’épaule pour devenir le président de cette même équipe d’ezzahra en 1991. En 997 il est le médecin de l’équipe nationale de volleyball de 1997 jusqu’en 2008. Une expérience qui lui a permis de beaucoup apprendre en étant présent aux JO d’athènes. En outre, il était présent à cinq championna­ts d’afrique, trois championna­ts du monde avant de devenir membre fédéral de 2012 jusqu’à nos jours. En somme, il est loin d’être un parachuté… Entretien : Le Temps : Vous serez candidat à la présidence de la FTVB lors de sa prochaine assemblée générale élective qui aura lieu le prochain 27 novembre. Qu’est ce qui vous a poussé à le faire ? Firas Felah : Sincèremen­t, je me suis porté candidat à la présidence de la FTBV par jalousie et crainte pour le volleyball tunisien. Je veux que ce sport reconquièr­e sa place sur le plan continenta­l. Pour parvenir à mes fins je compterai sur une équipe dynamique, sérieuse et pleine de bonne volonté. Mon groupe est prêt pour tout mettre en oeuvre afin que le volley-ball tunisien retrouve son rayonnemen­t et la place qu’il mérite. C’est une liste qui représente­ra tout le territoire national et qui sera composée de compétence­s capables de redresser la barre. Quel est votre jugement sur le volley-ball tunisien de ces dernières années ?

Pour être franc, on peut parler d’acquis et de bon travail qui a été fait. Les résultats n’ont toutefois suivis au cours des dernières années. Pour les acquis, on peut parler de la qualificat­ion au championna­t du monde, la deuxième place au cours du dernier championna­t d’afrique, la qualificat­ion du Beach-volley aux Jeux Olympiques, le dernier championna­t d’afrique cadet remporté récemment. Nous devons travailler sur ces acquis et les développer en corrigeant les défaillanc­es enregistré­es. Quelles seront les grandes lignes de votre programme ?

Pour faire mieux et porter à terme notre programme, il nous faut absolument trouver de nouvelles sources de financemen­t. Au jour d’aujourd’hui, on ne peut plus se contenter du budget alloué par le ministère. Il est clair que c’est insuffisan­t et c’est d’ailleurs le point faible du bureau sortant. Le nouveau président doit impérative­ment ramener de l’argent et c’est ce que je compte faire. Pour ne rien vous cacher, j’ai des promesses de la part de grands sponsors.

Outre l’aspect financier, nous devons travailler tous ensemble et je n’accepterai pas de travailler avec des membres fédéraux qui pourraient se contenter de faire de la figuration. Nous devons réorganise­r l’administra­tion, diner un autre élan à la DTN avec plus de moyens financiers, nous devons aider les clubs en allégeant leurs charges, insister sur le travail de base et la formation des jeunes et miser sur le long terme. Nous devons faire renaitre le volleyball féminin et créer une structure au sein de la DTN qui s’en occupera. On s’occupera davantage du Beach-volley car nous sommes à un stade où l’erreur n’est plus permise. Le Beach-volley disposera de plus de moyens financiers et techniques afin de le développer davantage.

Ce sont les grandes lignes de mon programme et nous voulons redonner aux clubs formateurs qui manquent de moyens leur vocation première. Nous devons également les compétitio­ns des jeunes surtout au nord-ouest car il faut savoir qu’on n’évolue pas sans jouer. Le volley-ball est un sport de compétitio­n. Je dis cela car je sais que les jeunes n’ont pas encore disputé le moindre match… Avez-vous appréhensi­ons élections ? Aucune appréhensi­on. Personnell­ement, je suis serein et je m’occupe de moi-même, de ma liste et de mon programme. Je sais que personne ne se contentera de faire de la figuration. Autrement dit, je ne dirais de mal de personnes car ce n’est pas dans mes habitudes et ce n’est pas ma façon de voir les choses. Avez-vous un massage à transmettr­e à ceux qui vont voter, à savoir les responsabl­es des clubs ?

Si j’ai message à faire passer auprès de ceux qui vont voter est simplement de le faire pour et dans l’intérêt du volley-ball tunisien et non pour l’intérêt des personnes qui se présentero­nt. avant des ces

Propos recueillis par

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Nous penserons également à la formation des cadres.

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