Un projet pilote d’implantation d’un Réseau de Froid Urbain (RFU) dans le Lac de Tunis
En présence des responsables de la STEG, de L’ANME, du ministère de l’équipement et de l’environnement, un séminaire a été tenu pour débattre de l’étude du projet de réseau de froid urbain, qui a été lancé depuis 2015. Le ministère de l’economie et des Fi
• « Pour la conférence 2020, 20 milliards de dollars formeront le budget des investissements étrangers, dont 7 milliards, iront aux investissements dans le secteur de l’énergie renouvelable en Tunisie »
Assainissement du Lac et aménagement de ses berges
Dans le même sillage, Jalel Ben Amor, Directeur des travaux de la de la Société de promotion du Lac de Tunis (SPLT), a révélé lors d’une présentation, que la SPLT vient d’élaborer une stratégie bien définie pour le développement urbain de la zone. Pour ce faire, M.ben Amor a présenté le projet d’assainissement du Lac et d’aménagement de ses Berges qui constitue l’un des projets les plus ambitieux de la Tunisie moderne.
Le projet d’assainissement, s’articule particulièrement sur trois plans : le premier est environnemental, le fait de réhabiliter le lac Nord de Tunis, longtemps utilisé comme réceptacle des eaux usées et pluviales des quartiers Nord de la ville et de l’intégrer à l’ensemble du paysage de la capitale. Sur le plan urbain, il s’agit de profiter de la position stratégique des terrains qui seront créés sur les berges. Le troisième plan est économique, permet de créer un endroit de qualité propice à l’investissement, conçu selon une stratégie de développement prenant en compte les préoccupations économiques et sociales de la ville tout en assurant une rentabilité économique pour l’investisseur. Pour ce qui est de la STEG, Hassen Marzouki, chef service des projets des Energies Renouvelables, a traité des perspectives de la STEG durant les années prochaines à titre exemple les projets Eoliens : 3 centrales à : TBAGA ( Kbeli) en 2019, au port Ktef à Médenine en 2020 et à Djbal Abderahmen à Nabeul en 2021. Il a rappelé aussi par les travaux de construction d’une centrale solaire photovoltaïque à Chamsa dans le gouvernorat de Tozeur, qui sera prêt d’ici fin 2017.
In fine, toutes les parties présentes au séminaire de communication autour du projet (RFU) ont formulé leurs souhaits qu’un tel projet vienne agir pour le mieux sur le secteur de l’énergie.