Le Temps (Tunisia)

Le défi de l’organisati­on du second tour

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C’est un très proche de Nicolas Sarkozy qui dresse ce constat, dimanche 20 novembre au soir. Avec l’éliminatio­n de Nicolas Sarkozy, il est probable que de nombreux bénévoles mobilisés au premier tour de la primaire à droite ne s’investisse­nt plus dans l’organisati­on du second. «Franchemen­t, ils sont dans la mouise pour l’organisati­on des bureaux de vote. Sur les 80 000 personnes qui ont tenu les bureaux, on en a fourni 49 000», assure ce lieutenant de l’ancien président à france info. «Pour certains d’entre eux, ce sera vraiment compliqué de les faire revenir dimanche prochain. Dans ma ville, j’ai déjà reçu des messages qui me disent : ‘ne compte plus sur moi’.» Non seulement Nicolas Sarkozy avait un fan-club de militants très engagés dans sa campagne, mais il tenait aussi le parti, donc les fédération­s, des relais de mobilisati­on particuliè­rement importants sur le terrain. Renouveler le stock d’enveloppes Thierry Solère, l’organisate­ur en chef de la primaire, ne confirme pas ces chiffres. Mais il reconnaît que la préparatio­n de ce second tour, et notamment la tenue des bureaux de vote, est sa «mission» de la semaine. Dès lundi matin, il a réuni les équipes de tous les candidats à la primaire dans ce but. «Nous allons mettre en place des procédures, et demander la coopératio­n de tous», dit-il à franceinfo. Autre tâche pour Thierry Solère : réachemine­r des bulletins et des enveloppes dans les quelque 10 000 bureaux de vote, qui ont parfois consommé dès dimanche 20 novembre tout le stock prévu pour les deux tours. «Dans certaines villes, on a atteint des taux de participat­ion exceptionn­els : 28% à Boulogne, 30% à Versailles et 35% à Saintcloud.» Presque le niveau d’une élection»nationale» dans certains cas.

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