Les Tunisiens moins «patriotes» que jamais !
Poussée de fièvre «nationaliste» de par le monde…
Alors que les nationalistes montent par vagues successives de par le monde, pour échapper aux effets pervers de la mondialisation, les Tunisiens donnent l'impression de délaisser la fibre « patriotique » et nationale, pour enfourcher le cheval du chacun par soi « mes intérêts d'abord, et je m'en f… du reste » ! (Akhta Rassi… Wadhreb).
Alors que les nationalistes montent par vagues successives de par le monde, pour échapper aux effets pervers de la mondialisation, les Tunisiens donnent l’impression de délaisser la fibre « patriotique » et nationale, pour enfourcher le cheval du chacun par soi « mes intérêts d’abord, et je m’en f… du reste » ! (Akhta Rassi… Wadhreb). Les Américains se relèvent avec Donald Trump pour protéger leur pays, la grande Amérique, première puissance du globe, mais, la première surendettée sur la planète, et sortir de l’état de dépendance vis-à-vis du Sud-est asiatique, de la Chine et pour contenir l’émigration qui a pris d’assaut le Sud et la frontière mexicaine de ce pays gigantesque mais, tout de même, fragile. Désormais, et après des décades de faillites stratégiques de la classe dirigeante américaine toutes tendances confondues, démocrate et républicaine, l’amérique veut redevenir à nouveau « l’amérique des américains » et non plus le « gendarme du monde », qui dépense sans compter pour assurer la sécurité de l’europe contre une « menace » surréaliste et imaginaire de la Russie, créée de toutes pièces par les nostalgiques antirusses de la guerre froide et les cabinets successifs des Bush, des Clinton et des Obama L’amérique de Trump ne fera plus la guerre pour les beaux yeux de la Turquie Erdoganienne qui veut refaire son « califat » en absorbant la moitié de la Syrie, le tiers de l’irak et en se débarrassant de ses 15 millions de Kurdes. L’amérique de Trump fera payer, désormais, sa « protection » à tous ces « protectorats »du Golfe et même de Corée et du Japon, qui ont asséché ses finances et devenus une charge lourde pour le budget fédéral. Enfin, l’amérique de Trump va remettre en vie ses industries et son savoirfaire technologique, qui l’ont désertée, raflés par les Chinois et les pays voisins de l’amérique du Sud avec une délocalisation des groupes automobiles et autres et avec les investissements colossaux opérés en Asie par des groupes comme Boeing et Nike. Or, ce programme de véritable « libération » de l’amérique, de la tutelle étrangère, ne semble pas avoir été perçu par beaucoup de monde, y compris les Tunisiens.
Les Britanniques ont été les premiers en Europe à revenir sur leurs îles avec le « Brexit », et tout le monde croyait à la déconfiture de l’empire de sa Majesté, la Reine Elisabeth… Eh bien, il n’en est rien… et la Livre Sterling remonte avec perspectives plus que positives pour l’économie anglaise, de loin la plus compétitive en Europe, en matière de création d’entreprises et d’emplois. La France avec cette victoire « surprenante » mais pas si inattendue de François Fillon qui a mis K.O, Sarkozy, en personne, prend le relais, certes, différemment mais sur la même ligne « droite-nationaliste » avec tous les ingrédients « Trumpistes » de remise à niveau de l’hexagone et pourquoi pas « la France aux français… d’abord ! ». J’ai écouté François Fillon en voiture pendant une heure sur France-inter, une semaine avant les primaires de droite et j’ai été fortement impressionné par l’assurance de l’homme d’etat, la clarté de sa vision et sa détermination à chasser le « doute » qui a pris possession de la France, hier avec Sarkozy et sa diplomatie désastreuse notamment en Libye, et aujourd’hui, avec les socialistes qui n’ont plus de repères économiques et nationaux français véritables et qui continuent à ramer à contre courant en Syrie. Fillon a été, on ne peut plus claire sur les relations de son pays avec la Russie et je me rappelle encore sa fameuse déclaration en page de garde du journal « Marianne » : « Et si Poutine avait raison » ! Par conséquent, une main tendue au grand Poutine, et à la Russie est plus qu’attendue si Fillon arrive à passer le cap, ce dimanche, du second tour des primaires pour être l’unique candidat des Républicains aux prochaines élections présidentielles de 2017. Et ce n’est pas fini ! Voilà que l’italie, à son tour, montre des signes d’essoufflement du gouvernement de Matteo Renzi et des symptômes plus que persistants d’aller dans l’air du temps et remettre à flot la péninsule italienne. Les Tunisiens…ailleurs… Dans cette poussée de fièvre « patriotique » qui s’empare du monde, les Tunisiens vivent comme sur une autre planète, où les forces politiques et sociales se disputent le rôle à qui mieux… mieux détruirait le plus la cohésion nationale. Le « Harakiri » devient le programme le mieux partagé de la classe politique et sociale tunisienne. Décidément, il faut se payer le luxe des grandes démocraties qui dépensaient sans compter par le passé, pour fanfaronner que nous avons obtenu le « Prix Nobel » de la paix, que nous avons les instances les plus vigoureuses de la justice transitionnelle et de la lutte contre la corruption et que nous avons les syndicats les plus performants depuis la naissance de « Solidarnosc », de Lech Waleza, en Pologne, et les mosquées les plus assourdissantes du monde musulman depuis les « Frères musulmans » et les « Wahabites ». Eh bien, tout cela se paye et cash… Le pays va mal… très mal !