2 points au compteur, 3 buts marqués, 11 concédés A quand le déclic ?
La dernière victoire des " Aghlabides" remonte à un certain 12/6/2016 correspondant à la l'ultime journée de l'exercice écoulé devant L'ESM ( 1-2) à Metlaoui même SVP faisant suite à une magistrale démonstration de force à la maison contre L'ASM (3-1) ! Une fin de saison sur les chapeaux des roues ouvrant largement la porte pour le tout Kairouan à la béatitude, aux espoirs les plus fous voire à la présomption quant à un avenir des plus prometteurs pour la " Chabiba".
L'amer désenchantement Vint alors cette nouvelle formule de deux poules que d'aucuns en ville prenaient pour une banale ballade de santé, une simple formalité à accomplir avant d'accéder au play-off en faisant partie d'autorité du trio de tête. Erreur monumentale et cinglant démenti avec cette cascade de déconvenues menant le club tout droit vers l'abime au terme de la première phase : Cinq défaites, deux parités, trois petits buts marqués pour ...pas moins de 11 concédés avec à l'arrivée deux malheureux points dans l'escarcelle sur les 14 possibles et une infamante dernière place à la clé. Le départ de Pascal Janin: La bourde
de trop de Belakhal L'on a tous en mémoire comment sous la houlette de Pascal Janin, la "Chabiba" est parvenue à aligner pas moins de cinq victoires de rang que soit à la maison ou en déplacement et sans concéder le moindre but dans l'affaire. Passe pour la décision unilatérale et inexplicable prise "cavalièrement" par Mourad Belakhal de libérer les Mohamed Aouichaoui et Haythem Layouni vers L'ESS et qui amputa le club de ses plus redoutables forces de frappe. Mais quand il s’immisça dans les choix techniques sommant Pascal Janin de mettre au repos les fleurons du groupe contre L'ESS à Sousse pour mieux les exploiter une semaine après à la maison contre L'EST, il commit à notre sens ce jour là l'irréparable avec refus du Français d'obtempérer et mise de la clé sous la porte de sa part. Un départ synonyme selon la conviction générale du début de la descente aux enfers. Et les déboires accumulés cette saison remontent indubitablement à cette grandissime erreur de trop du président Kairouanais, car le club ne serait jamais descendu aussi bas si d'aventure le Français était resté aux commandes.
Que faire? Le mal étant fait, inutile donc de continuer à se lamenter à pleurer dans les chaumières. Un retour infernal attend le groupe avec quatre périlleux déplacements à Bizerte, Sousse, Sidi Bouzid et Ben Guerdane. Et même les clients à recevoir au Ali Zouaoui : L'US Tataouine, le CSS et L'ESZ ne sont pas commodes et aisément maniables. Les choses étant ce qu'elles sont, tous les efforts de tous les Kairouanais doivent être conjugués pour booster les joueurs et les sécuriser en leur remontant un moral chancelant, dans les chaussettes. Echapper à la huitième place synonyme de relégation automatique relève de la responsabilité et de l'apanage de tous. Les mécènes de la ville doivent mettre la mains lourdement dans la poche pour motiver les garçons avec des primes substantielles sous la douche. Le staff technique doit trouver la stratégie juste pour permettre aux siens d'engranger les points dans toutes les prochaines sorties sans exception aucune.
Mohamed Sahbi RAMMAH