Vers une AG élective ?
La question de L’AG Elective est bien évoquée dans l’entourage du club sahélien, mais rien ne pointe encore à l’horizon tant tout reste entre les mains du président démissionnaire mais qui est toujours là, Ridha Charfeddine. En effet, depuis la dernière assemblée générale ordinaire tenue en octobre dernier, le président Charfeddine a bien insisté sur la nécessité de lui en venir en aide en matière de financement de l’activité du club. Mais depuis, rien ne se passe et qui laisse entendre que les potentiels ou éventuels contributeurs aux caisses du club aient compris le message. Ridha Charfeddine l’a bien dit « vous mettez un dinar j’en mettrais un etc… », ceci dénote au demeurant de la volonté de l’actuel ( ?) président de mettre un frein à sa générosité et à ses largesses depuis qu’il a été à la tête de L’ESS. Constat ? Cette nouvelle situation commence à peser dans le financement de l’activité de ce grand club. Pour tout dire, elle n’est pas loin d’engendre quelques blocages.
Travail par compartiment
Quatrième déplacement de la saison après ceux de Sfax, Kairouan et Zarzis, où l’équipe sahélienne n’a pu récolter que 4 points sur 9 possibles, la bande à Benzarti devra, à l’occasion de son déplacement à Ben Guerdène pour affronter le club local, l’usbg(9ième journée), redoubler de vigilance pour éviter une mésaventure comme celle subie à Zarzis. Enregistrant sa première défaite de la saison, l’etoile cède du coup le leadership du groupe A au CSS. En attendant ce second déplacement au Sud en l’espace d’une semaine, les Etoilés s’y préparent sous la conduite du staff technique qui favorise en ce moment à l’entrainement le travail par compartiment, afin de retrouver certains automatismes et surtout restaurer la sérénité au sein du groupe, les joueurs se renvoyant mutuellement la responsabilité sur les buts encaissés lors des deux dernières sorties de l’équipe.
Où est Lahmar ?
Dans une récente édition nous avons évoqué les difficultés rencontrées par l’équipe sahélienne au niveau de son comportement défensif, ce qui a fait perdre entre autre non seulement quelques points mais surtout le leadership du groupe A. Mais à regarder de prés, les défaillances individuelles ou collectives sur le plan défensif de l’équipe, ne sont pas les seules causes d’une certaine baisse dans le rendement de l’équipe. En effet, On peut déceler également quelques lacunes au niveau de l’organisation du jeu. De fait, depuis le départ du camerounais Franck Kom (la citadelle de L’ESS), l’entrejeu a accusé légèrement le coup. En confinant Hamza Lahmar, plus utile dans les trente derniers mètres adverses pour donner le coup de butoir, au rôle de deuxième récupérateur aux côtés de Ben Amor, Faouzi Benzarti a altéré un peu du potentiel offensif de l’équipe étoilée. En effet, le jeu de l’équipe a pris une dimension plus latérale dans la mesure où le jeu en profondeur est resté limité aux mouvements de Msekni ou Brigui et depuis peu à Dhaouadi. Du coup, Hamza Lahmar se trouvant très souvent en retard dans les actions, et pour ainsi dire loin de la zone de réparation pour être efficace offensivement. Se contentant de s’exprimer uniquement à l’occasion des coups de pieds arrêtés, le joueur a perdu un peu de son « aura sur le terrain ». Conséquence ? Il aura encore plus de mal à s’imposer comme le vrai « Maestro » de l’équipe. On se posera toujours la question comment des joueurs, comme Natter, bien expérimenté, Said qui ne demande qu’à jouer ou surtout un pur talent Wejdi Kechrida ne sont pas utilisés à bon escient par le staff technique ? Mais cela est une autre affaire.