Aymen Chandoul, «héros» du match !

L’US. Ben Guerdane est en finale de la coupe de Tunisie. Mérité ou non, c’est une autre paire de manches. Félicitations quand même pour cette attachante équipe dont toutes les composantes sont parvenues à bien négocier une demi-finale par le biais d’un scénario savamment orchestré. Et ce au bout d’un match qui a débuté à 15h40 pour prendre fin à 18h38. Soit 140 minutes de jeu, les 90 minutes réglementaires, les prolongations et les tirs aux buts. Et 148 minutes d’arrêt de jeu, de palabres… Les joueurs locaux aussi bien que l’entraîneur Chokri Khatoui doivent une fière chandelle à leur gardien Charfi, à un certain Aymen Chandoul et à l’arbitre Haythem Guirat. Le premier auteur de quatre parades dont le penalty, le premier parmi les cinq des tirs aux buts, donnant ainsi raison à Nabil Maaloul qui vient de le convoquer en sélection. Le second, vice président du club avons-nous appris !!! a été, sans la moindre discussion, « l’homme » du match. Lequel a été l’auteur d’un scénario conçu et appliqué dans les règles de l’art. Le troisième, arbitre international de surcroit, pour n’avoir pas eu le courage d’appliquer les mesures arrêtées au terme d’une réunion ayant groupé la ministre de la Jeunesse et des Sports, le président de la FTF et les clubs de la ligue 1 et ce, au lendemain des incidents ayant marqué le match de Radès entre le Club Africain et l’espérance ST. A savoir arrêter un match quel que soit son importance en cas de dérapages. Or, Haythem Guirat n’a pas jugé utile de le faire à moult reprises : avant le coup d’envoi de la rencontre, pendant la première mi-temps, à la pause, à deux reprises en seconde période de jeu et une dernière fois au moment où les joueurs s’apprêtaient aux tirs aux buts. A chaque fois, sire Aymen Chandoul trouvait le moyen d’intervenir acculant l’arbitre à arrêter le match pour permettre son évacuation par le service d’ordre. Un Aymen Chandoul qui a été porté sur les épaules après le coup de sifflet final sûrement pour services rendus.

R.B.A