Le Temps (Tunisia)

Eto’o fier de ses «fils»

Aujourd’hui, Cameroun-australie

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Samuel Eto'o était à Moscou pour Cameroun - Chili le jour de la fête des pères Il est fier de ses "fils", ces Lions passés par son académie En bon père, il prodigue quelques conseils pour le futur "Bonsoir papa !", lancent Fabrice Ondoa et Christian Bassogog face à la caméra de leur téléphone. Nous sommes quelques jours après le sacre continenta­l du Cameroun et le meilleur gardien et le meilleur joueur de la compétitio­n enregistre­nt une vidéo à l'attention de Samuel Eto'o.

"Merci pour tout ce que tu as fait pour nous, merci pour cette fondation qui nous a permis aujourd'hui de réaliser nos rêves", embraye Ondoa, qui remercie également le meilleur buteur de l'histoire du Cameroun d'être venu soutenir les Lions Indomptabl­es au stade, le soir de leur victoire contre l'egypte. "C'est grâce à toi que nous avons cette médaille aujourd'hui !", surenchéri­ssent les deux joueurs en exhibant fièrement l'or qu'ils ont autour du cou.

Fondation d'une famille` Touché par le message, Eto'o le diffuse sur son compte Instagram. "Je partage avec vous mon bonheur!", commente-t-il fièrement. "Merci mes enfants", ajoute le buteur d'antalyaspo­r, impliqué depuis des années dans de nombreux projets de développem­ent, d'éducation et de formation. Bassogog, Ondoa ou encore André Onana sont tous issus de la Fondation Samuel Eto'o et son académie de football, et des liens affectifs très forts les unissent à leur bienfaiteu­r.

Même s'il a pris sa pris sa retraite internatio­nale au lendemain du fiasco de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014, l'influence bénéfique d'eto'o continue donc de rayonner sur la sélection. Celui qui fait désormais partie des FIFA Legends est venu le 18 juin dernier - jour de la fête des pères - à Moscou assister à l'entrée en lice des Lions face au Chili. "Pour un père, c'est une grande fierté de voir ses fils grandir et faire de belles choses", a-t-il confié à FIFA "Je suis heureux de voir dans cette équipe des enfants passés entre mes mains. Mais j'ai juste été un intermédia­ire qui leur a permis de montrer tout leur talent. Je leur souhaite encore une longue carrière, comme la mienne ou meilleure !"

Conseils paternels Sur le plan individuel, les jeunes Lions en sont encore loin, mais Eto'o salue cette alchimie collective qui les a fait rois d'afrique et qui a tant manqué au Cameroun par le passé. "C'est une bonne équipe et surtout un très bon groupe. Chez nous, on dit toujours que la première victoire, c'est l'entente. On sait qu'en équipe nationale, on passe peu de temps ensemble et ils ont réussi malgré tout à construire ça rapidement. Je leur souhaite de rester comme ça et d'engranger encore beaucoup de victoires."

Et le paternel n'est pas avare en conseils à sa progénitur­e pour y parvenir. "Je leur dirais de suivre leurs rêves, tout simplement. Pas seulement pour cette compétitio­n. Il faut qu'ils se donnent les moyens chaque jour d'être meilleurs car le football est une remise en question permanente. Il faut faire des efforts pour s'améliorer chaque jour. Ce n'est que comme ça qu'ils marqueront de leur empreinte ce beau sport."

Face à l'australie, cette équipe "sans star", comme la définit son capitaine Benjamin Moukandjo, aura besoin de briller. "C'est bien d'avoir une équipe qui fait passer la performanc­e collective avant les prouesses individuel­les même si pour avoir des victoires collective­s, il faut aussi des exploits personnels", conclut Eto'o, invitant ces jeunes Lions à s'affirmer encore davantage. Et à tuer le père ? La stat 1 - Le but d'eto'o en 2003 contre le Brésil a permis la seule victoire d'une équipe africaine face au brésil dans l'histoire du tournoi. Sur 33 rencontres face à des formations ducontinen­t Mère, le Brésil s'est imposé à 32 reprises...

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