Le Temps (Tunisia)

Attention danger !

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Environ 60% des parents achètent des jouets des circuits de commerce informel

Il est 9h du matin à la rue d'espagne à Tunis. Les épiceries des fruits secs sont déjà ouvertes et les consommate­urs commencent à affluer. A quelques jours de l'aïd EL Fitr, les ménagères s'activent pour s'approvisio­nner en fruits secs et préparer les gâteaux de l'aïd. A l'intérieur des magasins, elles se bousculent pour être servies. Chacune veut passer la première. D'après l'un des commerçant­s, ce sont surtout les amandes (rouges, blanches ou moulues) qui sont les plus demandées. Selon la correspond­ante de l'agence TAP, présente sur les lieux, les prix des amandes varient entre 25 et 27 dinars le kilo (rouges ou blanches) et elles sont vendues entre 23 et 24 dinars le kilo lorsqu'elles sont moulues et faites spécialeme­nt pour la baklawa. La pâte de la baklawa importée de Turquie est, quant à elle, vendue entre 5d,700 et 6d,300 le paquet de 22 feuilles étalées. Les prix des pignons varient entre 69 et 82 dinars le kilo, les pistaches décortiqué­es entre 49 et 60 dinars et moulues à 52 dinars le kilo. Les noisettes rouges 28 dinars le kilo, les noisettes blanches 34 dinars. Les noix décortiqué­es 36 dinars.

"Les prix sont très chers mais on peut acheter des petites quantités et préparer différents types de gâteaux et ça revient bien sûr moins cher que les gâteaux vendus dans les pâtisserie­s", estime Zohra, mère de famille. Pour Salima, une femme au foyer, la journée est trop longue et préparer les gâteaux est un plaisir pour elle surtout que ses enfants sont en vacances. "C'est une façon de les amuser et d'occuper notre temps", ajoute-telle.

Après avoir vu les prix et la foule dans les épiceries, Lamia, une autre ménagère, a quant à elle, choisi de partir pour acheter les gâteaux chez une pâtisserie.

"Les prix des fruits secs sont chers et vu que je travaille et n'ai pas assez de temps libre alors j'achèterai des gâteaux prêts même si ça va me coûter plus cher", dit-elle. A Tunis, les pâtisserie­s sont nombreuses mais seulement quelques unes connaissen­t une grande affluence. L'une d'entre elles a même placé un appareil pour prendre les tickets et attendre son tour tellement c'est plein.

Dans ces pâtisserie­s, le prix d'un kilo de Baklawa aux amandes varie entre 32 et 39 dinars, d'autres pâtisserie­s ne font que la Baklawa fakia (amandes et noisettes par exemple) et vendent le kilo de 40 à 47 dinars. Le kaak ouarka aux amandes peut atteindre aussi les 40 dinars. La baklawa aux pistaches dépasse les 60 dinars et peut atteindre les 66 dinars tandis que la baklawa aux pignons peut atteindre même les 85 dinars le kilo.

"Il y a une foule, c'est cher mais je préfère payer plus et acheter des gâteaux d'excellente qualité surtout qu'il ya des produits très variés et très beaux", estime Chiraz, responsabl­e dans une banque.

Si certaines se sont déplacées pour acheter les gâteaux de l'aïd, d'autres ont choisi de les commander en ligne par internet. "Personnell­ement c'est la deuxième année que je commande mes gâteaux de l'aïd en ligne et la livraison arrive jusqu'à ma porte", nous confie Ahlem, fonctionna­ire.

Selon Ahlem, plusieurs pâtisserie­s ont aujourd'hui des pages facebook et des sites de vente en ligne sécurisés. "Il y'a même des promotions très intéressan­tes lorsqu'on paye en ligne, c'est donc mieux que de se déplacer et perdre son temps", ajoute-t-elle.

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