Après les fêtes…

Il va falloir qu’elles s’arrangent pour jouer les prolongations. Même si elles ne sont pas conçues pour durer, il faudra faire en sorte qu’elles fassent illusion. Juste le temps d’y croire pour de vrai, histoire de relancer la machine. Surtout ne pas bouder son plaisir ! A l’échelle du pays cela s’entend. Car, ça commençait à manquer. O combien… ! Une trêve. Juste une trêve. Qui durerait mille ans. Dix mille ans. Ou plus. Et toute cette poisse comme lavée à grande eau. Nettoyée au Karcher comme dirait l’autre. Mais cette fois-ci, pour la bonne cause. En évitant de se retourner pour ne pas être transformé en statue de sel. Avancer, toujours avancer. Droit devant soi. Comme un train dans la nuit qui ne fait pas escale. Jusqu’à l’arrivée. A bon port cela va sans dire…

Une parenthèse ? Il faudrait penser à soigner autre chose que sa « panse ». Une manière de s’arrêter. De prendre du temps pour soi, pour mieux prendre son allant et penser « pays », avec la distance qu’il faut. Celle qui permet de mieux évaluer la perspective. Les perspectives. L’avenir se décide aujourd’hui. Bien de l’eau est passée sous les ponts. Il en passera encore. Mais il faudrait lui ménager des entiers verdoyants. Afin que mûrisse encore plus le blé qui promet la récolte, et la prospérité pour demain. Du nord au sud, d’est en ouest, équitablement, sans faire l’impasse sur les priorités, en faisant mine d’être affublé d’une soudaine myopie. Il y a des lunettes pour cela. Et toujours des solutions pour rectifier le tir. Avant qu’il ne soit trop tard…