Bikini ou burkini ?

Les redresseurs de tort au nom de la Chariâa refont surface dans certaines plage de la banlieue, et se croient en droit d’intervenir pour faire des remontrances aux jeunes filles à cause de leurs tenues de bains qu’ils trouvent contraires aux normes imposées par la religion. De ce fait, cela devient un bon prétexte pour eux, afin de procéder à de multiples agressions à l’encontre des baigneuses notamment à la plage de La Marsa , où une jeune fille s’est fait dernièrement agresser par un inconnu. Ce dernier a essayé en effet de la noyer, en critiquant sa tenue de bain. Selon le maître nageur à qui s’est plaint la jeune fille en question, il s’agit de la nième attaque contre plusieurs jeunes filles qui ont été harcelées pour le même motif. Il ne s’agit donc pas d’un cas isolé, mais d’un phénomène qui devient de plus en plus inquiétant. On a vu pendant le mois de Ramadan comment, un certain prédicateur agissait en faisant le tour des restaurants et fast-food de la capitale, accompagné par un huissier de justice. Celui-ci, prend acte, à sa demande, de tous les restaurants qui servent de la nourriture avant la rupture du jeûne pour des non jeûneurs.

Pour qui ces agresseurs se prennent-ils ? pour des justiciers, ou pour des redresseurs de tort, à l’instar de ceux que chargeait le Calife Omar Ibn Al Khattab de contrôler les renégats. Les intentions de Omar Ibn Al Khattab ne sont pas du tout les mêmes que nos soi disant redresseurs de torts actuels. Loin d’inciter aux préceptes de l’islam, ces derniers cherchent à nuire à la paix publique et à semer à la zizanie pour mieux régner, en prenant comme prétexte la tenue vestimentaire. Qu’il s’agisse de Bikini ou de Burkini, l’habit ne fait pas le moine.

En attendant il est urgent que les autorités réagissent en plaçant des brigades spéciales dans les plages, pour mieux sévir contre ces agresseurs à l’état d’esprit rétrograde et qui se permettent d’agir au nom de la Chariaâ sans jamais en avoir compris, ni l’essence ni la teneur.