Le Temps (Tunisia)

De l’école de danse Sergueï Diaghilev Les joyeuses performanc­es

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Ballet « Le coeur froid »

La salle du « 4è Art » a accueilli récemment le spectacle de ballet « Le coeur froid » qui clôturait l’année artistique de l’école de danse et de ballet Sergueï Diaghilev du Centre russe des sciences et de la culture. Un public assez nombreux a fort apprécié la prestation des jeunes danseurs qui se sont donnés à fond sous la conduite de Mme Inna Bouchnak qui dirige l’école depuis vingt

Ce spectacle était marqué par des tableaux où figuraient plusieurs danseurs et danseuses. Cala allait des petits enfants, aux moins jeunes, ceux qui ne dépassaien­t pas les quinze ans. En tableaux successifs avec des costumes qui allaient à chaque fois de pair avec l’évolution des événements de l’histoire racontée par danses interposée­s, le ton montait crescendo. La grâce était de mise et la scène était savamment exploitée par de grands tableaux. La lumière était rarement tamisée. Les pleins feux étaient les plus présents et les mouvements d’ensemble laissaient éclater le talent, pour y revenir, de ces jeunes danseurs. La musique représenta­it le détail important du spectacle, car elle le rythmait et permettait de dégager les émotions au niveau du jeu des danseurs sur scène. Cela ne laissait point le public indifféren­t, si bien que les applaudiss­ements fusaient à la fin de chaque tableau ou scène. Et c’est

l’histoire d’une grande amitié entre deux soeurs qui sera ébranlée par la jalousie de la reine des neiges, que raconte « Le coeur froid. » Des aventures trépidante­s y seront narrées à travers ce ballet. Ainsi, la gentilless­e peut créer des merveilles et faire fondre la méchanceté, comme la neige au soleil.

Se surpasser

L’applicatio­n et le sérieux sont les maîtres-mots chez les élèves de l’école Sergueï Diaghilev sous la direction de Mme Inna Bouchnak qui permet à ses protégés de réaliser des performanc­es, de se surpasser et de devenir, peut-être un jour, des danseurs ou des danseuses étoiles. Un si doux rêve qui habite certaineme­nt ces enfants et ces danseurs de demain. Tous les élèves, tous niveaux confondus, avaient participé au spectacle. La différence d’âge n’avait aucun sens lorsqu’il s’agit de réussir un travail commun, une oeuvre d’art en l’occurrence.

Lotfi BEN KHELIFA ans et qui a réalisé la chorégraph­ie et la scénograph­ie de ce ballet haut en couleurs. Quant aux décors qui mettaient les faits dans leur contexte, ils ont été conçus par Mme Tatiana Barkach. Les chérubins n’avaient rien à envier aux danseurs profession­nels. Leur applicatio­n a prévalu, ce soir-là, à deux jours de la fête de l’aïd El Fitr.

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