Les erreurs de la politique économique
Le péché c’est quand on pêche dans des eaux troubles; consciemment d’ailleurs ou de bonne foi, contraint ou de plein gré. C’est aussi quand est convaincu qu’on est sur la bonne voie, alors qu’en fait fausse route. Cela s’applique aussi bien à l’individu, à l’échelle personnelle, ou au sein de la cellule familiale, d’un milieu social, ou d’une entreprise commerciale. C’est également le cas pour un dirigeant politique, et c’est là où le politique influe sur l’économique. L’économie politique consiste en un ensemble de théories tendant à gérer l’économie par les responsables politiques qui sont en principe garants de l’essor économique dans le pays où ils ont été élus et mandatés par les citoyens à cet effet.
C’est l’objet du présent ouvrage dans lequel l’auteur, Mc Closey Deirdre, éminente historienne de l’économie aux Etats Unis, essaie de démontrer que les différentes théories et modèles économiques , dont les créateurs ont toujours tenu compte des valeurs politiques du libéralisme ou du socialisme, n’ont jamais tenu compte des motivations réelles des agents économiques , qu’il s’agisse d’individus, de ménages ou d’entreprises commerciales ou industrielles. D’où des erreurs voire des fautes dans la gestion économique dans un pays donné, à cause d’une mauvaise politique économique. C’est le cas dans les pays émergents ou ceux dits en voie de développement, à l’échelle nationale ou internationale. Les erreurs concernent la fiscalité, les finances ou la géopolitique.
A titre d’exemple, et à l’échelle européenne, certains pays comme l’allemagne par exemple, gagnent des parts de marché au détriment des autres pays de l’europe afin de mieux consolider la compétitivité de leur industrie. L’auteure, estime qu’une analyse économique objective doit être fondée sur des données réelles telles qu’elles sont et non qu’elles devraient être. Concernant les pays en voie de développement cela a été le cas depuis que certains pays autrefois colonisés ont accédé à l’indépendance. Nous avons vécu une malheureuse expérience du collectivisme lors des années soixante du siècle dernier, et au fil du temps, notre politique économique était plutôt tributaire d’une certain conjoncture internationale, ce qui a mis notre économie en ballottage entre la théorie socialiste et celle du laisser faire. Actuellement, avec les problèmes de corruption de blanchiment d’argent, toutes les théories sont à revoir, pour un jour meilleur qu’on espère, et pour lequel on doit oeuvrer à l’unisson. Ahmed NEMLAGHI